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Allemagne: Merkel «déplore» l’échec des négociations gouvernementales

Allemagne: Merkel «déplore» l’échec des négociations gouvernementales
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La chancelière Angela Merkel a «déploré» dans la nuit de dimanche à lundi l'échec des négociations pour former un nouveau gouvernement en Allemagne suite aux dernières élections législatives, qui plonge le pays dans la crise.

Allemagne: Merkel «déplore» l’échec des négociations gouvernementales

«Je déplore que nous n'ayons pu trouver une solution commune» entre son parti conservateur CDU, son allié bavarois CSU, les Libéraux, qui ont claqué la porte des discussions, et les écologistes, a-t-elle dit à la presse à Berlin à l'issue d'une ultime session de tractations de douze heures à Berlin.

Elle a dans le même temps promis de «tout faire pour que ce pays soit bien dirigé au cours des semaines difficiles à venir», à la tête de son gouvernement actuel de gestion des affaires courantes.

Le président de la CSU, Horst Seehofer, a estimé que l'échec des discussions et l'absence d'un véritable gouvernement constituait «un poids» pour le pays.

Mme Merkel a indiqué vouloir s'entretenir lundi avec le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, appelé par la Constitution à jouer un rôle clé pour la suite.

«Nous verrons ensuite comment les choses vont évoluer», a-t-elle dit.

Mme Merkel et son camp conservateur ont certes remporté les élections législatives mais avec un score décevant qui la prive de majorité évidente pour se faire élire pour un nouveau mandat à la chambre des députés, le Bundestag.

L'attelage hétéroclite à quatre partis était en l'état le seul pouvant lui permettre de bâtir une coalition majoritaire au Bundestag, suite au refus des sociaux-démocrates de continuer à gouverner avec elle.

En théorie, la chancelière peut essayer à présent de convaincre le SPD de revenir sur cette décision. Mais le parti a réitéré dimanche son refus d'une telle alliance.

La chancelière peut aussi prendre le risque de diriger un gouvernement minoritaire avec des majorités changeantes. Mais elle a jusqu'ici toujours exclu cette option, assurant vouloir un gouvernement «stable».

Reste l'option de la convocation de nouvelles élections début 2018. Mais c'est au président que revient in fine la décision et il a mis en garde dimanche contre une telle issue.

Les derniers sondages montrent que seule l'extrême droite serait en mesure de vraiment progresser en pareil cas de figure, après avoir fait en septembre une entrée historique au Bundestag avec près de 13% des suffrages.

Source: agences et rédaction

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