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«Israël» pas prêt à faire la guerre pour les Saoudiens, disent les experts

«Israël» pas prêt à faire la guerre pour les Saoudiens, disent les experts
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 6 années
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Une rare interview d'un général israélien à un média saoudien conforte les spéculations sur une éventuelle alliance entre «Israël» et l'Arabie saoudite face à l'Iran, mais les experts doutent qu’«Israël»  se laisse entraîner dans une guerre par procuration.

«Israël» pas prêt à faire la guerre pour les Saoudiens, disent les experts

L'Arabie saoudite et «Israël» n'ont pas de relations diplomatiques, mais un ennemi commun, l'Iran, dont l'expansion régionale les alarme.

L’entretien accordé par le chef d'état-major israélien Gadi Eisenkot au site d'information en ligne Elaph, fondé par un homme d'affaires saoudien et basé en Grande-Bretagne, ne pouvait pas passer inaperçu.

«Israël» est «prêt à échanger (son) expérience et les informations provenant du renseignement avec les pays arabes modérés pour faire face à l'Iran», a-t-il dit. «Israël» et Ryad sont en «accord total»: l'Iran est «la plus grande menace» régionale.

Israéliens et Saoudiens ne se sont jamais fait la guerre et la présidence américaine de Donald Trump offre «la chance d'une nouvelle alliance internationale dans la région», a-t-il ajouté.

«Israël» promeut lui-même l'idée que l'influence de l'Iran et les nouvelles réalités régionales annoncent une embellie de ses relations avec des pays arabes.

«Israël» surveille aussi attentivement les lignes de démarcation avec le Liban et la Syrie, au-delà desquelles se trouve le Hezbollah, l'Arabie saoudite et les Etats-Unis.

Jeudi, du haut d'une éminence avec vue sur Metoula, la ville israélienne la plus septentrionale flanquée par le Liban sur trois côtés, un tank israélien faisait pivoter en permanence son canon pointé vers le pays du Cèdre.

«Le Hezbollah est là, nous le voyons s'activer jour et nuit», dit sur place à l'AFP le lieutenant-colonel Elad Efrati, qui commande un bataillon gardant 25 km de frontière.

D’autre part, le président iranien Hassan Rohani a renchéri en accusant Ryad: «Il est honteux et gênant qu'un pays musulman de la région demande et même supplie le régime sioniste de bombarder le peuple libanais».

«Nous n'avons aucune intention d'engager un conflit avec le Hezbollah au Liban», a répliqué le général Eisenkot.

Karim Bitar, de l'Institut des affaires internationales et stratégiques de Paris, relève «une combinaison de facteurs très inquiétants». «L'impulsivité saoudienne est soutenue par un président américain tout aussi impulsif».

«Il y a longtemps que les intérêts (israéliens et saoudiens) convergent», mais «Israël» fait la part des choses entre ses préoccupations et celles propres aux Saoudiens, dit Joshua Teitelbaum, du Centre israélien Begin-Sadat pour les études stratégiques.

«Israël ne se laissera pas entraîner dans une guerre pour le compte de l'Arabie saoudite», estime-t-il.

Par deux fois dans le passé, Ryad a misé sur la force de frappe israélienne, espérant une attaque contre les sites nucléaires de l'Iran, puis une intervention contre les forces gouvernementales syriennes, écrivait la semaine passée Amos Harel, expert des affaires de défense du quotidien israélien Haaretz. «Les deux fois, il a été déçu», disait-il.

Source : sites web et rédaction

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