noscript

Please Wait...

France: début du procès du «tireur de Paris» Abdelhakim Dekhar

France: début du procès du «tireur de Paris» Abdelhakim Dekhar
folder_openFrance access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Il avait déclenché une traque de cinq jours en novembre 2013, après avoir attaqué deux médias et une banque: le procès d'Abdelhakim Dekhar, surnommé le «tireur de Paris», s'est ouvert vendredi en France.

France: début du procès du «tireur de Paris» Abdelhakim Dekhar

Abdelhakim Dekhar, aujourd'hui âgé de 52 ans, est détenu depuis près de quatre ans.

Il est apparu calme dans le box des accusés, répondant d'une voix posée aux premières questions du président.

Cheveux grisonnants, il fait plus âgé que sur les photos de vidéosurveillance qui avaient tourné en boucle au moment des faits.

Un an et demi après les attaques du terroriste Mohamed Merah à Toulouse et Montauban (sud-ouest), Abdelhakim Dekhar, sans être extrémiste, avait créé un climat d'angoisse dans la capitale.

Jugé à la Cour d'assises de Paris pour récidives de tentative d'assassinat et pour enlèvement et séquestration, Abdelhakim Dekhar encourt la perpétuité.

Il avait déjà été condamné en 1998 à 4 ans de prison pour «association de malfaiteurs» dans un dossier criminel lié à l'ultragauche: une fusillade au cours de laquelle cinq personnes, dont trois policiers, avaient été tuées en 1994.

Libéré en 1998, il avait resurgi quinze ans plus tard.

Son périple débute le 15 novembre 2013 vers 07H00 (06H00 GMT). Armé d'un fusil, il pénètre dans le hall de la chaîne d'information continue BFMTV, pointe son arme vers le rédacteur en chef, puis prend la fuite après avoir manqué sa cible. Selon l'accusation, c'est seulement du fait de «sa maladresse».

Trois jours plus tard, il fait irruption dans le hall du quotidien de gauche Libération. Cette fois, il blesse grièvement au thorax un assistant photographe, avant de s'échapper à pied.

Le même jour, il tire en direction de la banque Société générale dans le quartier d'affaires de la Défense, à Paris. Il a visé deux salariées, selon l'accusation, sans parvenir à les toucher.

Cinq minutes plus tard, il prend brièvement en otage un automobiliste.

Les enquêteurs lancent un appel à témoin: les images de vidéosurveillance du suspect tournent en boucle. Ce n'est que le 20 novembre que le tireur est identifié. Abdelhakim Dekhar est retrouvé allongé dans une voiture, à demi-conscient après avoir avalé des médicaments.

Quel était son mobile? Dans une lettre non-datée laissée derrière lui, il développe la théorie d'un «complot fasciste», s'en prend au «capitalisme» et aux journalistes «payés pour faire avaler des mensonges».

Sa défense tentera de convaincre la cour que l'accusé n'avait pas l'intention de tuer.

Le procès doit se terminer le 24 novembre.

Source: agences et rédaction

Comments

//