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L’ONU demande à la Birmanie le retour des Rohingyas

L’ONU demande à la Birmanie le retour des Rohingyas
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Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a exhorté mardi aux Philippines la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi à permettre le retour dans son pays des centaines de milliers de Rohingyas réfugiés au Bangladesh, a annoncé son bureau.

L’ONU demande à la Birmanie le retour des Rohingyas

Cette rencontre, tôt mardi matin, en marge d'un sommet régional dans la capitale philippine est venue renforcer la pression internationale sur la prix Nobel de la paix, qui s'entretiendra aussi mardi avec le secrétaire d'Etat américain Rex Tillerson, lequel se rendra le lendemain en Birmanie.

«Le secrétaire général a souligné que des efforts accrus pour permettre un accès humanitaire, des retours volontaires et continus dans la sécurité et la dignité, ainsi qu'une vraie réconciliation entre communautés seraient essentiels», a annoncé l'ONU dans un communiqué résumant la teneur des propos du diplomate portugais.

Plus de 600.000 Rohingyas ont fui vers le Bangladesh en deux mois et demi.

L'armée birmane mène depuis fin août une campagne militaire dans l'Etat Rakhine, dans l'ouest du pays, poussant à l'exode les membres de la plus grande population apatride du monde.

L'ONU dénonce une opération d'«épuration ethnique».

Aung San Suu Kyi a essuyé les foudres des organisations de défense des droits de l'Homme pour ne pas avoir défendu les Rohingyas ou condamné l'extrémisme antimusulman dans son pays.

Depuis le début de la crise, les Etats-Unis prennent cependant soin de «ne pas blâmer Aung San Suu Kyi», faisant la «distinction» entre «le gouvernement civil de la prix Nobel de la paix» et «les militaires responsables des campagnes contre les Rohingyas».

Lundi soir, lors du sommet de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est, M. Guterres avait déjà évoqué le sort des Rohingyas, affirmant que le déplacement de centaines de milliers de membres de cette minorité était une «escalade préoccupante dans une tragédie prolongée», selon un communiqué de l'ONU.

Source: agences et rédaction

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