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Retour des femmes et enfants de terroristes: «ce sera du cas par cas», déclare Macron

Retour des femmes et enfants de terroristes: «ce sera du cas par cas», déclare Macron
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Les conditions d'un retour en France des femmes et enfants de terroristes français capturés en Irak et Syrie, seront examinées «au cas par cas», a déclaré Emmanuel Macron dans un entretien à France 2, insistant sur la reconnaissance par la France de la justice irakienne.

Retour des femmes et enfants de terroristes: «ce sera du cas par cas», déclare Macron

«Cela dépend à chaque fois des pays et des situations», a déclaré le chef de l'Etat, interrogé mercredi par France 2, en marge de l'inauguration du Louvre Abu Dhabi, sur l'épineuse question des «revenants».

«Nous avons des échanges permanents avec la justice irakienne, que nous reconnaissons. Et quand des crimes sont identifiés pour des ressortissants français (...), ils doivent être jugés, et nous reconnaissons la justice, il y a un travail qui est fait avec», a-t-il précisé dans cet entretien mis en ligne sur le site de franceinfo.

«Pour les femmes et les enfants, ce sera du cas par cas, en fonction des situations», a affirmé le président.

«Lorsqu'ils reviennent en France, les adultes sont soumis à la justice française, sont incarcérés, seront jugés», a-t-il dit. «Et tout ce qui a été commis fera l'objet d'un jugement, parce que c'est aussi la juste protection que nous devons à nos concitoyens».

«Et pour ce qui est des enfants, ils font l'objet d'ores et déjà pour ceux qui sont revenus et ceux qui reviendront, d'une procédure toute particulière et d'un suivi très particulier, en particulier sur le plan médical et psychiatrique», a-t-il précisé.

Relancé sur la question du rapatriement des femmes et des enfants, M. Macron a répété que «c'est au cas par cas». «Il y en a qui peuvent revenir sans qu'ils soient rapatriés, il y en a qui peuvent être rapatriés, et il y en a qui seront jugés avec leurs familles, dans certaines circonstances, dans les pays où ils sont, en particulier l'Irak».

Selon le gouvernement français, environ 1.700 Français sont partis rejoindre les zones terroristes irako-syriennes depuis 2014.

Sur ce total, selon des chiffres de fin octobre, 278 sont morts - chiffre que le gouvernement admet sous-évalué - et 302 sont revenus en France: 178 hommes (dont 120 écroués), 66 femmes (dont 14 ont été écrouées) et 58 mineurs, la plupart de moins de 12 ans. Les autres ont été capturés en Syrie ou Irak, tués dans les combats ou ont fui vers les derniers territoires tenus par «Daech» ou d'autres foyers terroristes (en Libye notamment).

Le sort des Français arrêtés dans les zones de conflits dépend du pays, avait précisé fin octobre la ministre des Armées Florence Parly. S'ils se trouvent en Irak, les adultes peuvent être jugés sur place, et le sort des enfants «est étudié au cas par cas», en tenant compte de la volonté des parents, avait-elle indiqué.

Plusieurs familles d’extrémistes français capturés en Irak et Syrie ont écrit au chef de l'Etat pour réclamer leur rapatriement.

Source: agences et rédaction

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