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La Russie juge «superficiel» et «amateur» le rapport de l’ONU sur l’emploi de gaz en Syrie

La Russie juge «superficiel» et «amateur» le rapport de l’ONU sur l’emploi de gaz en Syrie
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Moscou a dénoncé le rapport de l'ONU établissant la responsabilité du gouvernement syrien dans l'attaque meurtrière au gaz sarin sur Khan Cheikhoun en avril dernier, notamment parce que l'enquête a été menée à distance.

La Russie juge «superficiel» et «amateur» le rapport de l’ONU sur l’emploi de gaz en Syrie

Le 2 novembre, la Russie a fait part de vives critiques à l'égard du rapport de l'ONU sur l'attaque présumée au gaz sarin en avril dernier à Khan Cheikhoun. Elle le qualifie de «superficiel» et «amateur».

«Nous estimons que le rapport est très superficiel, non professionnel et amateur. La mission a mené son enquête à distance : rien que cela, c'est un scandale», a déclaré Mikhaïl Oulianov, responsable du département Sécurité et désarmement du ministère russe des Affaires étrangères, lors d'une conférence de presse. 

Selon la Russie, les experts de l'ONU n'ont pas respecté les critères nécessaires à la conduite d'une telle enquête, pourtant établis par la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. Selon Moscou, le rapport reposerait en partie sur des spéculations et non sur des faits prouvés. 

En octobre dernier, la lecture du rapport sur l’attaque au gaz sarin avait déjà conduit Moscou à dénoncer «de nombreuses contradictions, des incohérences, l'utilisation de témoignages douteux et de preuves non confirmées», par l’intermédiaire du ministre adjoint des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Un précédent rapport publié par l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) avait déjà été publié le 30 juin affirmant que du gaz sarin avait été employé à Khan Cheikhoun par l'armée syrienne. Damas avait dénoncé un document partial, manquant de rigueur et destiné à freiner la défaite des terroristes. La diplomatie russe avait quant à elle pointé des «conclusions fondées sur des données très douteuses», assurant y voir des signes d'une «commande politique».

Source : agences

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