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À New York, Turki al-Fayçal rencontre l’ancien directeur du «Mossad» dans une synagogue

À New York, Turki al-Fayçal rencontre l’ancien directeur du «Mossad» dans une synagogue
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L’Arabie saoudite, qui se rapprochait d’«Israël» d’une manière secrète depuis plusieurs années, vient de déclarer avec impudence cette relation… des rencontres entre des responsables saoudiens et israéliens se poursuivent surtout après l’accord nucléaire iranien. Mais cette fois-ci, un prince saoudien célèbre s’est exprimé depuis une synagogue à New York.

À New York, Turki al-Fayçal rencontre l’ancien directeur du «Mossad» dans une synagogue

Pendant l’évènement sans précédent organisé dimanche à New York, le prince Turki ben Fayçal al Saoud, ancien responsable des renseignements saoudiens et ancien ambassadeur aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et Efraim Halevy, ancien directeur du «Mossad», ont débattu de la nouvelle stratégie du président américain Donald Trump pour amender l’accord nucléaire.

«Si vous voulez faire pression sur l’Iran, vous devez faire ce qu’il faut pour cela, et la décertification est un moyen de faire pression pour qu’ils ne se contentent pas de respecter le texte de l’accord, mais aussi son esprit», a dit Fayçal.

«Les signataires de l’accord, quand ils l’ont signé, ont décrit l’image pieuse d’un [Iran] qui allait devenir un endroit très amical, ouvert et accueillant, où commercer, mais ce n’est pas arrivé», selon lui.

Fayçal s’exprimait à l’occasion d’une table ronde avec Halevy et Michèle Flournoy, ancienne sous-secrétaire américaine en charge de la politique de défense. Organisée par «Israël Policy Forum», une organisation israélienne, le débat était modéré par le directeur exécutif de l’association, David Halperin.

Fayçal, qui a déjà partagé des scènes avec des responsables israéliens, a dit au public que c’était la première fois qu’il était dans une synagogue. Il a ajouté qu’il espérait que «ce n’est pas la dernière fois».

Même si l’ancien responsable saoudien a indiqué qu’il pensait qu’il existait un «manque de clarté» de la politique actuelle de l’administration Trump, il a salué sa «volonté de s’engager plus directement dans la région», et de «confronter les actes iraniens en dehors de la sphère nucléaire».

De son côté, Halevy a mis en garde contre cette approche, et déclaré qu’«Israël» ne voulait pas que les Etats-Unis suivent cette route.

Il a souligné que «l’accord devait rester en place, ne serait-ce que parce qu’il empêche l’Iran de développer un arsenal nucléaire pendant les 13 prochaines années». «Pendant ces années intermédiaires, il y aura des opportunités de traiter d’autres sujets».

Et de poursuivre: «Les Etats-Unis devraient se concentrer sur la question nucléaire et rien d’autre. L’accord iranien n’est pas un accord idéal. Mais c’est parce qu’Israël ne voulait pas que les négociations incluent tous les sujets à l’ordre du jour».

Fayçal a également appelé l’administration Trump à «adopter une approche plus radicale» envers le président syrien Bachar el-Assad, et à persuader la Russie d’«abandonner son soutien» à Damas.

Source: sites web et rédaction

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