Le président libanais prône «le retour en toute sécurité» des déplacés syriens

Le président libanais, Michel Aoun, a abordé lundi la crise des réfugiés syriens au Liban avec les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l'Onu (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie), ainsi qu'avec ceux de l'Union européenne, des Nations unies et de la Ligue arabe. Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, était présent à la réunion.

Aoun a présenté les «risques politiques, économiques et sécuritaires découlant du déplacement des réfugiés ainsi que les conséquences de ce déplacement sur le Liban». «Il faut régler cette crise afin d'éviter l'explosion», a-t-il dit en demandant aux «organisations internationales qui aident les déplacés de ne pas les intimider au cas où ils souhaitent retourner dans leur pays par leur propre volonté».

«La sécurité du Liban est importante autant que la sécurité du déplacé syrien l'est, il existe des zones en Syrie où la guerre n'a pas lieu et d'autres zones qui ont retrouvé le calme, a-t-il souligné. Ce que le Liban demande c'est que les déplacés qui souhaitent retourner en Syrie le fassent. Cela ne signifie pas que ceux qui ont des problèmes avec le pouvoir en place doivent le faire».

«Ce que nous demandons est le retour en toute sécurité de ceux qui ont fui la guerre, a martelé le président. Cela met fin aux souffrances des personnes déplacées et évitera des répercussions sur la scène libanaise».

«Mon pays demande à la communauté internationale de traiter la crise des déplacés au plus vite», a-t-il conclu.

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