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L’entité sioniste et les sionisants du monde arabe : Leurs illusions d’échapper à la défaite !

L’entité sioniste et les sionisants du monde arabe : Leurs illusions d’échapper à la défaite !
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Dans «l’Odyssée de l’espace» (film célèbre sorti en 1960), les individus humains de l’ère préhistorique furent faibles et ne possédaient qu’un moyen unique et très peu efficace de se défendre face aux animaux féroces : Ils se collaient fortement les uns contre les autres et s’imaginaient ainsi en sécurité. Mais cette dernière n’était réelle que chez ceux qui avaient momentanément une chance de remettre pour un peu plus tard le fait de tomber entre les griffes et les canines des animaux.

L’entité sioniste et les sionisants du monde arabe : Leurs illusions d’échapper à la défaite !

Leur cas parait semblable, avec quelques différences de détail, à celui des Israéliens et leurs alliés arabes ou constituantes non-arabes des sociétés arabes. Face à l’avancée réalisée par l’axe de la Résistance sur les champs de batailles aussi bien que sur le plan diplomatique, la peur a envahi les rangs des Israéliens et des sionisants arabes et ont imaginé que se coller les uns contre les autres pour former une alliance pourrait leur assurer sécurité et salut.

On a assisté, ces derniers jours à une accélération sans précédent sur le plan du rapprochement avec l’entité sioniste : Des amazighs au Maroc menacent d’«égorger les Arabes» en se faisant aider des Israéliens. Des drapeaux israéliens flottent au-dessus du Kurdistan irakien. Des rencontres amicales entre Israéliens et la plupart des factions de ce qu’on appelait «oppositions syriennes». Des artistes arabes se rendent dans les territoires palestiniens occupés pour acquérir plus de valeur en tant qu’artistes.  Et, pour ne pas finir, c’est au tour de l’Orchestre nationale bahreïni de jouer l’hymne nationale israélien dans le cadre d’une réception sioniste à l’occasion de la signature d’une déclaration condamnant -imaginez-vous- «la haine religieuse et la violence». Cette réception a eu lieu dans le Centre Simon Wiesenthal à Los Angeles et y a participé le prince héritier du trône bahreïni avec quarante compagnons ainsi qu’un diplomate émirati de haut rang.

Tout cela fait partie d’événements peu ordinaires se déroulant parallèlement aux rencontres et visites sécrètes et publiques entre responsables israéliens et arabes, et au progrès réalisé quotidiennement sur le plan du renforcement des différentes sortes de relations diplomatiques, économiques, sécuritaires et militaires entre l’entité sioniste et des pays arabes du Golfe et d’ailleurs.

On sait très bien que les parties arabes qui cherchent à gagner les faveurs de l’entité sioniste acceptent d’avance des conditions comme la reconnaissance de la judaïté de l’Etat juif, de la création d’un Etat palestinien en Jordanie, en Sinaï où dans n’importe quel endroit en dehors de la Palestine, et surtout de l’entrée dans des alliances contre l’Iran et l’axe de la Résistance. A tout cela s’ajoute le fait d’accepter la création d’un ordre régional dirigé par l’entité sioniste et constitué non des pays arabes, mais de ces pays après les avoir démantelés et divisés en un grand nombre d’entités naines sur la voie de leur anéantissement total.

La question se pose lourdement au sujet des raisons de cette ruée arabe vers l’entité sioniste, et de cet enjouement israélien vis-à-vis de cette ruée. Mais la réponse n’est pas difficile à trouver : tout observateur qui poursuit l’évolution des événements dans la région sait qu’une défaite cuisante a été encaissée par toutes les parties de l’axe de l’agression et de l’hégémonie, à commencer par les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux et à finir par l’entité sioniste et les forces arabes et sionisantes dans la région.

Ces dernières forces alliées sont pleinement conscientes de leur incapacité de sortir toutes seules de l’ambiance de la défaite. Elles doivent leur existence, leurs trônes et leurs privilèges au soutien étasunien et occidental. Mais ce soutien a commencé de s’affaiblir dans la mesure où les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux se contentent d’essayer de sauver ce dont ils pourraient sauver de leurs intérêts dans la région en ouvrant des canaux de communication et d’entente avec l’axe de la Résistance.

C’est dans ces conditions que les forces arabes et sionisantes dans la région imaginent qu’en s’approchant de l’entité sioniste, elles pourraient éviter une destinée qui s’annonce funeste. C’est qu’elles ont l’illusion que les Israéliens possèdent toujours le privilège de lancer des guerres/promenades et en sortir victorieux comme c’était le cas avant l’avancée victorieuse réalisée ces dernières décennies et années par l’axe de la Résistance.

Mais les Israéliens se connaissent mieux et connaissent leur incapacité de mener une nouvelle guerre totale. Ils cherchent donc à mobiliser ce qu’ils pourraient mobiliser parmi les sionisants arabes et régionaux en vue de les embourber dans des affrontements contre l’axe de la Résistance exactement d’une manière semblable à celle où, il y a 35 ans, l’axe de l’agression et de l’hégémonie a embourbé Saddam Hussein dans une guerre contre l’Iran, ou à la manière avec laquelle les forces takfiri et terroristes sont jusqu’à maintenant utilisées dans les guerres contres l’axe de la Résistance.

Qu’il s’agisse de la guerre de Saddam contre l’Iran, ou de celle des forces takfiri et terroristes contre l’axe de la Résistance, l’axe de l’agression et de l’hégémonie n’a récolté que la défaite. C’est cette défaite que l’entité sioniste et ses alliés régionaux et arabes sionisants cherchent d’y sortir  en se collant fortement les uns contre les autres… à la manière des individus humains de l’ère préhistorique  lorsqu’ils furent faibles et ne possédaient qu’un moyen unique et très peu efficace de se défendre face aux animaux féroces.

Source : French.alahednews

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