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Les Etats-Unis et «Israël» se retirent de l’Unesco, accusée d’être «anti-israélienne»

Les Etats-Unis et «Israël» se retirent de l’Unesco, accusée d’être «anti-israélienne»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 6 années
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Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils se retiraient de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), accusant l'institution d'être «anti-israélienne».

Les Etats-Unis et «Israël» se retirent de l’Unesco, accusée d’être «anti-israélienne»

Les Etats-Unis conserveront un statut d'observateur, a précisé le Département d'Etat, en lieu et place de leur représentation à l'agence onusienne basée à Paris.

Le retrait ne sera effectif qu'à compter du 31 décembre 2018, conformément aux statuts de l'Unesco, ajoute-t-il.

Selon le département d'Etat, un statut d'observateur permettrait de continuer d'apporter la «vision» et «l'expertise» américaines «sur certains dossiers importants gérés par l'organisation», notamment «la protection du patrimoine mondial, la défense de la liberté de la presse» et la promotion des sciences et de l'éducation.

Cette décision s'inscrit dans la continuité de la politique menée par l'administration Trump envers l'ONU, qui tente de réduire sa part de contribution au financement, soit environ 500 millions de dollars.

Selon le magazine, Trump justifie le retrait américain de l'organisation par «un certain nombre de propositions très critiques envers Israël», notamment une résolution adoptée en juillet dernier, reconnaissant la vieille ville d’al-Khalil (Hébron) comme site du patrimoine mondial palestinien.

L'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, avait qualifié cette décision d'«affront à l'Histoire» et annoncé que Washington évaluerait «le niveau approprié de son engagement continu à l'Unesco».

L'Unesco «regrette profondément» le retrait US

La directrice générale de l'Unesco Irina Bokova a immédiatement dit «regretter profondément» le retrait américain. «L'universalité est essentielle à la mission de l'Unesco pour construire la paix et la sécurité internationales face à la haine et à la violence, par la défense des droits de l'Homme et de la dignité humaine», a-t-elle affirmé.

L'ambassadeur d'«Israël» auprès des Nations unies, Danny Danon, avait pour sa part salué la décision américaine comme le début d'une «nouvelle ère». «Nous entrons dans une nouvelle ère aux Nations unies: celle où, quand on pratique la discrimination contre Israël, il faut en payer le prix», avait-il dit dans un communiqué.

Après l’annonce américaine, l’entité sioniste a annoncé se retirer de l'Unesco «à cause du parti pris anti-israélien», selon lui.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu «a donné pour instruction au ministère des Affaires étrangères de préparer le retrait d'Israël de l'organisation, parallèlement aux Etats-Unis», a dit son bureau dans un communiqué. «L'Unesco est devenue le théâtre de l'absurde où l'on déforme l'histoire au lieu de la préserver», a-t-il estimé.

«Israël» s'est emporté à maintes reprises contre des prises de position de l'Unesco.

L'Unesco a provoqué la fureur israélienne en juillet en inscrivant la Vieille ville d’al-Khalil (Hébron) sur la liste du patrimoine mondial en danger et en caractérisant al-Khalil, en Cisjordanie occupée, comme ville islamique et site du patrimoine mondial palestinien.

Le conseil exécutif de l'UNESCO s'apprête à désigner un nouveau directeur général ou directrice générale, et a choisi lundi soir à l'issue d'un premier vote, ses trois favoris pour le poste.

Sur huit candidats en lice, pour moitié des pays arabes, le candidat qatari, Hamad Bin Abdulaziz Al-Kawari, est arrivé en tête avec 19 votes en sa faveur, Audrey Azoulay qui représente la France est arrivée seconde avec 13 votes, et enfin la candidate égyptienne Moushira Khattab avec 11 votes.

Source: agences et rédaction

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