noscript

Please Wait...

Classer le CGRI comme terroriste, c’est rejoindre le camp terroriste, dit Téhéran

Classer le CGRI comme terroriste, c’est rejoindre le camp terroriste, dit Téhéran
folder_openIran access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Classer le corps des gardiens de la Révolution parmi les organisations terroristes, comme les Etats-Unis l'envisageraient, c'est rejoindre le camp terroriste, a estimé mardi un porte-parole du gouvernement iranien.

Classer le CGRI comme terroriste, c’est rejoindre le camp terroriste, dit Téhéran

«Le monde devrait être reconnaissant du combat contre les terroristes, notamment ceux de l'Etat islamique, mené par les gardiens de la Révolution», a déclaré Mohammad Baqer Nobakht lors d'une conférence de presse retransmise à la télévision.

«En décidant de considérer les gardiens de la Révolution comme une organisation terroriste, les Américains rejoindraient donc le camp terroriste», a ajouté le porte-parole.

Le ministère iranien des Affaires étrangères avait promis la veille une riposte «terrible» si Washington prenait effectivement une telle initiative.

«Les Américains soutiennent Daech. C'est pourquoi ils en veulent aux gardiens de la Révolution, mais ils ne sont pas de taille à leur faire du tort», a quant à lui assuré Ali Akbar Velayati, le plus proche conseiller du Leader, Ali Khamenei, cité par l'agence Isna.

«Quoi qu'ils fassent, nous prendrons des mesures équivalentes. Toutes les options sont sur la table», a-t-il ajouté.

Zarif met en garde la Maison Blanche

De sa part, le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif a mis en garde la Maison Blanche contre l’ajout du nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) à la liste des organisations terroristes.

«En inscrivant le nom du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) sur la liste des organisations terroristes, Washington se rend plus détestable auprès du peuple iranien», a affirmé Mohammad Javad Zarif, en marge de la cérémonie du 40e anniversaire de la victoire de la Révolution islamique.

«La RII se réservera le droit de la réciprocité si les autorités américaines commettent de telles erreurs stratégiques. Nous avons déjà décidé des mesures qui seront annoncées au moment opportun», a martelé Zarif.

«Nous avons affirmé à maintes reprises que le CGRI était une source de fierté pour notre pays, qu’il était le garant de la sécurité de notre patrie et de la survie de la révolution islamique et qu’il défend nos intérêts nationaux. Cette force a brillé lors de la guerre imposée», a précisé le chef de la diplomatie iranienne.  

La capacité de défense iranienne n’est pas négociable

«La capacité défensive de la RII fera face à toute velléité contre le peuple iranien et elle n’est pas négociable», a-t-il réitéré.

Et Zarif d’ajouter : «Les Occidentaux en sont bien conscients et le Plan global d’action conjoint stipule que la RII ne négocie pas sa capacité de défense. Ce sont eux qui doivent répondre de leurs ventes d’armes en Asie de l’Ouest, une région qu’ils ont transformé en dépôt de poudres à canon. Ils doivent réviser leur politique. La RII a tiré des leçons de la guerre imposée et du soutien apporté au régime agresseur de Saddam. Elle a appris qu’il faut s’appuyer sur son peuple pour se défendre».

Interrogé sur la réaction de l’Iran au retrait éventuel des États-Unis de l’accord nucléaire, Zarif s’est exprimé en ces termes : «nous avons plusieurs fois déclaré que la RII définit ses politiques en fonction des intérêts que lui assure le Plan global d’action conjoint (PGAC). Nous opterons pour des mesures en fonction du degré du respect des intérêts de la RII. Certes, à ce stade, les autorités américaines ne sont pas encore sorties du PGAC, ils rêvent de réaliser un autre plan. En effet, l’administration de Trump cherche à priver l’Iran des intérêts du PGAC».

Source : sites web

Comments

//