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Discours de sayed Nasrallah: «Tel Aviv» est incapable d’estimer une position stratégique!

Discours de sayed Nasrallah: «Tel Aviv» est incapable d’estimer une position stratégique!
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Par Mohammad Ali Jaafar

Il n'est pas surprenant que les chefs et les dirigeants à «Tel Aviv» ainsi que les experts militaires et stratégiques gardent le silence à la suite du discours de sayed Hassan Nasrallah tenu pendant le dixième jour de l’Achoura. Les experts en termes de guerre psychologique, mettent cela dans le cadre de la lecture approfondie du discours et de ses dimensions stratégiques. En réalité, le discours de sayed Nasrallah est porteur de plusieurs surprises inattendues de la part des israéliens. Cela les amène à faire attention à ne pas se précipiter dans l’adoption des positions stratégiques pouvant entraîner de graves circonstances ou dévoiler des points faibles. Comment le succès du Hezbollah dans la gestion des événements dans la région a-t-il affecté le conflit? Comment sayed Nasrallah a-t-il estimé la position stratégique?

Discours de sayed Nasrallah: «Tel Aviv» est incapable d’estimer une position stratégique!

Ce qu’il doit être dit avant toute analyse, concernant le succès du Hezbollah et l'échec de l'entité israélienne.

Il ne fait aucun doute que le conflit entre les deux partis a soulevé un certain nombre de résultats, les plus importants seront mentionnés brièvement:

Tout d'abord : le Hezbollah, a le pouvoir d’évaluer avec précision les positions militaires et sécuritaires, comme l'a démontré l'expérience. Sur la base de ces évaluations il détermine ses options. Nous pouvons dire alors que sayed Nasrallah a déclaré la position du Hezbollah suite à une évaluation stratégique, ce qui l'a amené à aller encore plus loin pour discuter des différentes options.

Deuxièmement : il est certain que les dirigeants israéliens cherchent à exploiter toute faiblesse qui pourrait émerger du Hezbollah sur les plans militaires et sécuritaires. Mais cela ne s’est toujours pas réalisé. Et il semble qu’il ne se produira pas à la lumière de la grande capacité des chefs du parti à gérer le conflit transformant les risques en opportunités. Le parti a réussi à transformer les efforts menés, à plusieurs fronts, dans le but de l’épuiser en une occasion pour activer le conflit avec l'armée israélienne et sur plusieurs fronts.

Troisièmement: l’historique du conflit entre le Hezbollah et l'armée israélienne, a prouvé l'existence d'une erreur à «Tel-Aviv» dans la compréhension de la vision sur laquelle le Hezbollah se base dans son approche pour la guerre. Ce qui a conduit à des évaluations erronées des actions et des réactions du Hezbollah par les chefs militaires israéliens. Peut-être l'une des preuves les plus importantes était que «Tel-Aviv» ne s’attendait ni à la décision du Hezbollah d'entrer dans la guerre en Syrie, ni aux résultats de cette intervention.

Quatrièmement : jour après jour, il devient clair que la stratégie adoptée par le Hezbollah dans le conflit avec l’ennemi israélien est une stratégie défensive, visant à créer un équilibre de force et la dissuasion, et à la prévention de l'agression. Ce qui ne s’oppose pas à la possible utilisation des tactiques militaires offensives à des fins défensives (attaque défensive).

Sayed Nasrallah estime la situation?

Plusieurs signaux ont poussé les dirigeants israéliens à refaire leurs comptes. Des mots bien choisis par Nasrallah, ont porté des messages clairs sur des scénarios possibles. Que porte la position stratégique de Nasrallah?

Tout d'abord, dans le but de confirmer la disponibilité du Hezbollah, Nasrallah a réitéré les dimensions stratégiques de l'expérience de combat du Hezbollah en Syrie. Ce qui sous-entend la reformulation des forces dissuasives et des options militaires. Ce qui est connu chez les experts stratégiques et les observateurs qui savent très bien la taille réelle des acteurs régionaux, en particulier en termes d’excès de puissance, du Hezbollah sur le plan militaire opérationnels et de planification.

Deuxièmement: le Sayyed a remis sur table, l'équation de plusieurs fronts, qui a de nombreuses significations du point de vue militaire. Le Hezbollah voulait souligner que les dimensions des résultats de la guerre syrienne signifie que le Hezbollah ne sera plus en position faible en cas de guerre israélienne et que les nouvelles équations impliquent la possibilité d'activer militairement et en matière de sécurité dans un ou plusieurs fronts.

Troisièmement, le Hezbollah voulait souligner la contradiction structurelle dans l'armée israélienne. Alors que les dirigeants israéliens cherchent à souligner la taille de la force, la réalité de la société israélienne montre des faiblesses idéologiques et démographiques qui la feront écrouler dans toute guerre future. Ce qui fait partie des comptes de la guerre réelle et psychologique.

Quatrièmement, le Hezbollah a réaffirmé le scénario de l'offensive militaire. Sayed Nasrallah l'avait laissé entendre en évoquant les manœuvres de l'armée israélienne qui avaient supposées l'entrée des forces du Hezbollah dans les colonies israéliennes.

Entre la guerre psychologique et la guerre imminente, le secrétaire général du Hezbollah a emmené le conflit avec l'armée israélienne dans la voix voulue par le Hezbollah. Ce qui souligne la capacité du parti à gérer le conflit avec «Tel Aviv». De là, les experts israéliens ont raison de se confondre dans l’évaluation de la situation. Bien que certains considèrent que les paroles de Sayed font partie de la guerre psychologique. D’autres ont signalé que ses paroles envisagent de lutter contre une guerre qu'il juge imminente. «Tel Aviv» se trouve donc devant des résultats clairs. Sayed Nasrallah l’a placé devant deux options. Soit accepter la menace existentielle, soit se rendre et admettre les nouvelles équations de conflit.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

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