«Israël» continue à armer la junte militaire qui massacre les Rohingyas au Myanmar

«Israël» a refusé d'arrêter de vendre des armes à la junte militaire au Myanmar qui procède au nettoyage ethnique contre la minorité musulmane Rohingya.

En réponse à une requête adressée à la soi-disant «Haute Cour de justice» contre des militants qui demande la fin des ventes d’armes israéliennes, Shosh Shmueli, représentant israélien du soi-disant «ministère de la Justice» a déclaré que le tribunal ne devrait pas interférer dans les relations extérieures à «Israël» et que le tribunal n’a pas à se mêler des questions diplomatiques, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.

Accompagné de 10 autres militants, Eitay Mack a déposé une pétition pour arrêter la vente d’armes aux militaires du Myanmar. Selon ce militant, les preuves et les documents de la vente d’armes israéliennes au Myanmar sont incontestables.

Les exportations d’armes israéliennes sont généralement confidentielles, et la liste des pays qui achètent des armes aux industries israéliennes est classifiée.

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, aucun document n'a été enregistré depuis 2011 prouvant la vente majeure d’armes israéliennes au Myanmar.

Les enquêtes menées par plusieurs organisations des droits de l’homme ont révélé que plus de 100 dépôts d’armes ainsi que des bateaux et des armes légères ont été vendus ces dernières années au gouvernement du Myanmar par des entreprises d’armement israéliennes.

L’entreprise israélienne, TAR Ideal Concepts a également formé des forces spéciales dans l’état de Rakhine, où des violences les plus atroces ont été commises à l’encontre des Rohingyas. L’an dernier, l’entreprise a également annoncé que son CornerShot, une extension de pistolet qui permet aux tireurs de tirer depuis un angle, était «désormais au service des Forces opérationnelles spéciales de Birmanie.» La société a ensuite retiré cette déclaration de son site, mais a laissé l’adresse web «Israeli CornerShot in Myanmar», avec des photos prises en Birmanie, accompagnées de la légende «systèmes d’armes spéciaux en Asie».

«Israël» n’est pas le seul à vendre des armes à la Birmanie, loin de là. Selon le Stockholm International Peace Research Institute (Sipri), les premiers fournisseurs de la Birmanie sont la Chine, la Corée du Nord et l’Inde. Trois pays auxquels l’on peut ajouter l’Ukraine et la Biélorussie. Mais la valeur des contrats signés par Israël est supérieure à ceux qu’ont conclus, par exemple, la France et l’Allemagne.

Source : sites web et rédaction