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Des entreprises opérant dans les colonies promettent de se retirer d’«Israël»

Des entreprises opérant dans les colonies promettent de se retirer d’«Israël»
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 6 années
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Le commissaire des Nations-Unies en charge des droits de l’homme, Zeid Ra’ad al-Hussein, a commencé à envoyer des lettres d’avertissement à une liste de 150 entreprises opérant dans les colonies de Cisjordanie occupée, dont plusieurs ont déjà répondu qu’elles ne renouvelleraient pas les contrats qu’elles ont avec «Israël», annonce mercredi soir le quotidien Haaretz.

Des entreprises opérant dans les colonies promettent de se retirer d’«Israël»

Citant des sources israéliennes et occidentales, le quotidien ne fournit pas le texte complet de ces courriers. Il indique cependant que les missives avertissent leurs destinataires qu’ils sont susceptibles d’être inscrits sur une liste noire des compagnies violant le droit international.

Sur les 150 entreprises visées, la moitié sont israéliennes, dont le laboratoire pharmaceutique Teva, qui bénéficie d’un quasi-monopole sur le marché palestinien du médicament alors que l’occupation interdit le développement d’une industrie locale ; le voleur d’eau Mekorot ; le marchand de mort Elbit ; ou encore le conglomérat Africa-Israel, les banques Hapoalim et Leumi, le géant local de la téléphonie Bezeq, ainsi que la compagnie d’autocars Egged et ses lignes réservées aux colons.

Une trentaine d’autres sont états-uniennes, poursuit Haaretz, dont Coca-Cola, le fabriquant de bulldozers «spécial Tsahal» Caterpillar, Airbnb qui organise la location de logements à des touristes dans les colonies, de même que TripAdvisor, etc.

Une cinquantaine d’autres firmes sont de nationalités diverses, notamment allemandes, coréennes, norvégiennes, poursuit Haaretz sans donner plus de détails sur le restant.

«Ces entreprises veulent plus investir dans ce qui est une source de problèmes politiques. Et le phénomène pourrait bien faire boule de neige», déclare au Haaretz, sous le sceau de l’anonymat, un haut fonctionnaire israélien.

Une commission interministérielle israélienne a été constituée, pour tenter, avec l’appui de l’administration US d’empêcher la publication de ladite liste.

«Mais dans les cercles gouvernementaux, on est globalement pessimiste sur ce point, et l’hypothèse est que la liste sera bel et bien rendue publique à la fin de l’année», écrit le journaliste du Haaretz Barak Ravid.

Source : Europalestine et rédaction

 

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