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Eisenkot reconnaît la capacité dissuasive du Hezbollah

Eisenkot reconnaît la capacité dissuasive du Hezbollah
folder_openŒIL SUR L'ENNEMI access_time depuis 6 années
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Il n'est pas un hasard que le chef d'état-major de l'armée israélienne, Gadi Eizenkot, admet que ce qui empêche «Israël» d'étendre la «bataille entre les guerres» au Liban est la capacité dissuasive du Hezbollah, bien qu'il ait essayé de dissimuler ce fait en parlant des tentatives de «contrecarrer les menaces stratégiques et de préserver le calme des deux côtés de la frontière», mais a reconnu que la riposte du Hezbollah était fortement présente dans les calculs des chefs politiques et militaires lors de l’étude des options opérationnelles.

Eisenkot reconnaît la capacité dissuasive du Hezbollah

Eisenkot à travers ces déclarations faites lors d'un entretien avec le site internet de Yedioth Ahronoth à l'occasion de la nouvelle année juive, a explicitement souligné que pour faire face aux menaces stratégiques il était impérativement nécessaire de frapper le Liban. Cela a été clair dans ses paroles lorsqu’il a dit que «le défi auquel nous sommes confrontés est de faire face à la menace stratégique, et en même temps de maintenir la situation sécuritaire qui dure depuis 11 ans, pour le bien des citoyens des deux côtés».

Mais si nous prenons le critère fixé par Eisenkot pour indiquer le pouvoir dissuasif d’«Israël» (bien qu'il ait beaucoup de détails à ce sujet) le chef d’état-major s’est basé sur le fait qu’«Israël» n'a subi aucune riposte aux attaques qu’elle a menées sur la scène syrienne. On peut signaler d’autre part que le manque de courage de la part des dirigeants israéliens à lancer une seule attaque militaire contre le Liban, malgré la reconnaissance par Israël des capacités militaires du Hezbollah et la nécessité d'empêcher la poursuite de leurs évolutions, est dû à leur connaissance que le Hezbollah répondra de manière appropriée…

Il est nécessaire de comprendre que cet aveu a été fait par le chef d’état-major après des manœuvres légionnaires menées pour la première fois en 19 ans, ce qui porte de nombreuses significations importantes, y compris la lecture adoptée par les dirigeants israéliens au plus haut niveau politique et militaire, que le Hezbollah a la capacité et la volonté de répondre d'une manière conforme à toute agression dans ce domaine et que tous les messages d'intimidation directes et indirectes n'ont pas pu influencer les choix du Hezbollah et ses décisions en matière de dissuasion et de défense.

Bien que l'ennemi ait tenté d'insister sur la politique de destruction massive en cas de confrontation entre les deux parties, en espérant que cela affecte la volonté de riposte et de défense chez les dirigeants du Hezbollah, les résultats des différentes batailles durant le conflit ont prouvé que le Hezbollah a gagné dans la «bataille des volontés», cela a conduit au renforcement de la sécurité au Liban, et a préservé la stabilité du pays.

L'importance de cette reconnaissance réside également dans son timing. Eisenkot a avoué l'incapacité d'Israël à exploiter la situation syrienne pour étendre les attaques contre le Liban, en disant que «la situation au Liban est plus complexe», bien que le Hezbollah soit occupé depuis plusieurs années à mener des batailles contre les groupes armés et terroristes.

Mais il faut aussi comprendre que ce concept ne s'est gravé dans la conscience des décideurs à «Tel Aviv», qu’à la suite de l’échec des options au bord de l'abîme adoptées par «Israël», en échange, le Hezbollah a pu saboter toutes ces tentatives, jusqu'à présent, sans  devoir mener une large confrontation militaire contre l'armée de l’ennemi.

Ainsi, il est clair que l'adaptation israélienne à l'équation imposée par le Hezbollah pour protéger le Liban n'a pas été établie par des estimations théoriques ou des calculs quantitatifs des capacités, mais sur la base d'une lecture complète de plusieurs éléments, y compris – en particulier - les messages déclarés par le Secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah dans de nombreuses occasions, tous ces éléments affectent la décision israélienne, et les calculs et les estimations du coût et de la faisabilité de toute action offensive, en échange de réalisations limitées. Ces faits confirment que le niveau de dissuasion efficace du Hezbollah a été construit dans tous ses aspects et ses caractéristiques. Les chefs politiques et militaires israéliens ne l’ont reconnu qu'après l'échec des options alternatives et des paris qui ont duré des années de conflit direct et indirect.

Source: Alahednews

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