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Crise des Rohingyas: Suu Kyi pratique «la politique de l’autruche», estime Amnesty

Crise des Rohingyas: Suu Kyi pratique «la politique de l’autruche», estime Amnesty
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Amnesty international a indiqué mardi que la dirigeante birmane Aung San Suu Kyi pratiquait «la politique de l'autruche», concernant «les horreurs» qui se déroulent en Etat Rakhine dans l'ouest de la Birmanie.

Crise des Rohingyas: Suu Kyi pratique «la politique de l’autruche», estime Amnesty

«Il existe des preuves écrasantes que les forces de sécurité sont engagées dans une campagne de nettoyage ethnique», affirme l'ONG qui regrette que la prix Nobel de la paix n'ait pas dénoncé, dans son discours mardi, le rôle de l'armée dans ces troubles qui ont poussé plus de 410.000 musulmans rohingyas à fuir au Bangladesh depuis fin août.

La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi a estimé mardi que la Birmanie était «prête» à «débuter la vérification» des identités des réfugiés, en vue de leur retour.

«Nous condamnons toutes les violations des droits de l'homme», a-t-elle déclaré dans l'enceinte du parlement, à Naypyidaw, la capitale birmane, sans citer l'armée, accusée d'incendier des villages et de tirer sur des civils.

L'ONU de son côté a parlé d'«épuration ethnique».

«Nous sommes profondément désolés pour les souffrances de tous ceux qui se sont retrouvés pris au piège de ce conflit», a-t-elle ajouté, évoquant les civils ayant fui en masse au Bangladesh, mais aussi «les bouddhistes ayant fui leurs villages dans la région», selon ses allégations.

«Nous ne voulons pas que la Birmanie soit divisée par les croyances religieuses», a-t-elle prétendu, alors que l'opinion publique birmane est chauffée à blanc par les critiques internationales sur le sort des Rohingyas.

Les violences et discriminations contre les Rohingyas se sont intensifiées ces dernières années: traités comme des étrangers en Birmanie, un pays à plus de 90% bouddhiste, ils représentent la plus grande communauté apatride du monde.

Depuis que la nationalité birmane leur a été retirée en 1982, ils sont soumis à de nombreuses restrictions: ils ne peuvent pas voyager ou se marier sans autorisation, et ils n'ont accès ni au marché du travail ni aux services publics (écoles et hôpitaux).

Source: agences et rédaction

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