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Les USA ont essuyé une série de défaites en Syrie

Les USA ont essuyé une série de défaites en Syrie
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On parle souvent de la présence américaine en Syrie, mais une analyse des projets américains sur le territoire du pays démontre immédiatement l’impuissance des USA, alors qu’un nombre de leur opération ne peuvent être considérées que comme un epic fail.

Les USA ont essuyé une série de défaites en Syrie

Selon certaines donnés, le Pentagone a acheté en Europe orientale (la Bulgarie, la Géorgie, la Roumanie, la Serbie, la République tchèque et l'Ukraine) des armes obsolètes (des AK-47, des lance-grenades et des mortiers) pour une somme de 71 millions de dollars afin de les transmettre ensuite à «l'opposition» syrienne.

Par ailleurs, il ne s'agit que de la partie émergée de l'iceberg de l'activité américaine en Syrie, à laquelle les autorités syriennes veulent mettre fin le plus rapidement que possible. Les Américains envisagent pourtant d'ignorer toutes les protestations concernant leur présence sur le territoire d'un État souverain où personne ne les avait invités.

La première opération américaine sur le territoire syrien a eu lieu en été 2014 et s'est soldée par un échec épique.

Il existait dans la région désertique près de Raqqa une base des barbus agressifs — pas encore de «Daech» — connue comme le «camp d'Oussama ben Laden». Les extrémistes y détenaient beaucoup d'otages, parmi lesquels on comptait non seulement des militaires syriens, mais aussi des citoyens américains et britanniques.

Début juillet 2014, l'aviation a débarqué deux dizaines des combattants des forces spéciales américaines près du camp. Suite aux combats qui ont duré trois heures — ce qu'on peut déjà considérer comme un échec, car les opérations de libération des otages doivent prendre seulement quelques minutes — les navy seals ont tué cinq terroristes et saisi un bâtiment tout à fait vide, sans trouver aucun otage, ni commandant de l'ennemi.

Après, les opérations ne faisaient que s'intensifier. On a constaté d'abord des vols des drones et — plus tard — des avions. En automne 2014, le président Barack Obama a annoncé sa volonté de bombarder «Daech» sur le territoire syrien et de lancer le programme célèbre d'entraînement (train & equip) des
«rebelles anti-Assad». Ce dernier s'est avéré plus tard un autre échec épique. Les groupes armés choisis par la CIA recevaient des armes américaines sans aucun contrôle pour rejoindre ensuite «Daech» ou le «Front al-Nosra».

Plus tard, la CIA a décidé de miser sur les Kurdes, ce qui a été pratiquement sa seule «décision raisonnable».

Au début, cette opération baptisée «Timber Sycamore» ne semblait pas vraiment différente des catastrophes précédentes. L'argent du renseignement saoudien servait à acheter des gros lots d'armes soviétiques obsolètes dans les Balkans pour les ensuite transférer aux «rebelles syriens» via la Turquie et la Jordanie. Ces armes devraient en théorie se retrouver entre les mains des Kurdes, qui résistaient au siège de la ville de Kobané par «Daech». Mais la situation a rapidement dérapé.

Les vols des armes ont atteint des proportions démesurées: il s'agissait des millions de dollars détournés, alors que le marché noir du Moyen-Orient et du Golfe s'est rapidement rempli même du matériel lourd.

Selon certaines estimations, l'administration d'Obama a dépensé près de 500 millions de dollars sur l'entraînement des «rebelles» et l'opération «Timber Sycamore».

Suite à l'échec de «Timber Sycamore» les Américains ont décidé de se focaliser sur les «Forces démocratiques syriennes» qui réunissaient deux principaux groupes armés des Kurdes, ainsi que plusieurs tribus arabes locaux.

Aujourd'hui, les USA veulent utiliser les Kurdes pour nettoyer toute la rive orientale de l'Euphrate jusqu'à la frontière irakienne, alors que Raqqa devrait chuter d'ici trois mois. A ces fins, Washington y envoie activement des armes et des conseillers.

Les positions des États-Unis dans la région sont très fragiles, mais ils tenteront probablement de rejoindre le nouveau stade du conflit militaire, qui concerne les «takfiristes modérés», moins barbares que «Daech» et partiellement représentés lors de négociations d'Astana. Ainsi, les Américains essayeront de tirer des profits de leur présence militaire injustifiée et inutile sur le territoire syrien ne serait-ce que dans le cadre du jeu diplomatique.

Source: Vzgliad, traduit par Sputnik

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