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A Deir ez-Zor, les enfants rentrent à l’école après la libération de la ville assiégée par «Daech»

A Deir ez-Zor, les enfants rentrent à l’école après la libération de la ville assiégée par «Daech»
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Dans les quartiers libérés de Deir ez-Zor par l'armée syrienne, les écoles ont ouvert leurs portes pour une rentrée dans la paix. Les habitants, épuisés, peuvent enfin recevoir de l’aide humanitaire.

A Deir ez-Zor, les enfants rentrent à l’école après la libération de la ville assiégée par «Daech»

Une rentrée scolaire en temps de paix à Deir ez-Zor semblait jusqu'ici improbable. Elle a été rendue possible cette année. Le 13 septembre, les écoliers syriens ont commencé leur nouvelle année scolaire sans avoir à craindre que des obus de «Daech» puissent frapper leur école.

La plupart des écoles de cette ville ont été détruites dans les combats et bombardements. Des centaines d'écoliers ont été privés de la possibilité de poursuivre leurs études, certains étant même forcés de travailler pour soutenir leurs familles. Peu d’étudiants ont décidé de continuer à aller dans le peu d'établissements qui continuaient de fonctionner, malgré les conditions terrifiantes imposées par le siège.

«Nous avons été en état de siège pendant trois ans, mais nous continuions d’aller à l’école. Des obus tombaient et des gens étaient blessés. Aujourd'hui, nous sommes venus à l’école et avons des cours normaux», s'est réjoui un écolier filmé par la chaine russe RT dans l’école d’Adel Alwan, à Deir ez-Zor.

Après avoir rompu le siège imposé par «Daech» à la ville le 5 septembre, l’armée syrienne, soutenue par la résistance islamique du Liban et les forces aériennes russes, continue d’élargir la zone contrôlée par le gouvernement et cible le reste des forces terroristes. Le 9 septembre, l'armée avait brisé le siège de «Daech» autour de l'aéroport militaire de la ville de Deir ez-Zor. Plus tôt, la télévision d'Etat syrienne avait rapporté que les soldats syriens avaient repris aux forces de «Daech» un gisement de pétrole à Teïm, zone désertique au sud de Deir ez-Zor.

Le 12 septembre, le chef des forces russes en Syrie, Alexandre Lapine, a annoncé aux journalistes que le gouvernement syrien contrôlait 85 % du territoire du pays.

Source: sites web et rédaction

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