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La Hongrie exige 400 millions d’euros de l’UE pour la construction de son mur anti-migrants

La Hongrie exige 400 millions d’euros de l’UE pour la construction de son mur anti-migrants
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Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a envoyé une lettre au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, lui demandant une aide financière pour compenser le coût de construction des clôtures érigées à ses frontières.

La Hongrie exige 400 millions d’euros de l’UE pour la construction de son mur anti-migrants

Le ministre hongrois de la Chancellerie, Janos Lazar, a confirmé le 1er septembre une information selon laquelle le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, avait réclamé à Bruxelles de lui verser une compensation financière de 400 millions d'euros pour la construction de murs anti-migrants aux frontières du pays, selon l'agence russe TASS.

Janos Lazar affirme que cette opération de construction et d'entretien des clôtures censées lutter contre l'immigration clandestine aux frontières de la Hongrie ne coûtent pas moins de 800 millions d'euros. Budapest exige donc que Bruxelles paye la moitié de ce projet qui «profitera à l'ensemble de l'Union européenne et permettra d'éviter une catastrophe migratoire».

«Si nous parlons de solidarité européenne, il est nécessaire de rappeler les limites de la protection [des frontières de l'UE] et d'appliquer dans la pratique le principe de solidarité de l'UE à cet égard. Bruxelles devrait prendre part à nos dépenses», a déclaré Janos Lazar, cité par l'agence hongroise MTI.

A l'apogée de la crise migratoire en 2015, la Hongrie était devenue l'un des premiers pays de l'Union européenne à refuser l'entrée sur son territoire aux migrants venus d'Afrique et du Moyen-Orient. Budapest avait même décrété l'état d'urgence et fait construire deux rangées de barrières aux frontières du pays.

En juin dernier, la Commission européenne avait annoncé qu'elle allait lancer des procédures légales contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, en raison de leur refus catégorique d'accueillir des demandeurs d'asile arrivés en Italie et en Grèce, comme le prévoit le système de quotas fixé par Bruxelles.

Source: sites web

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