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Forbes: les sanctions antirusses frappent les entreprises américaines

Forbes: les sanctions antirusses frappent les entreprises américaines
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Les entreprises américaines du secteur énergétique essuient les plâtres des sanctions de Washington contre la Russie: alors que les sociétés européennes continuent de coopérer avec leurs partenaires russes, les sociétés privées américaines se voient évincées du marché, selon un analyste de Forbes.

Forbes: les sanctions antirusses frappent les entreprises américaines

L'observateur de Forbes Kenneth Rapoza estime que les nouvelles sanctions antirusses introduites par Washington frappent aussi les entreprises américaines du secteur de l'énergie. Elles sont mises à l'écart par les sociétés européennes qui continuent à coopérer avec la Russie, plus particulièrement en ce qui concerne la construction du gazoduc Nord Stream 2.

Il n'y a pas si longtemps, le président américain Donald Trump a signé une loi sur les sanctions antirusses concernant notamment le gazoduc Nord Stream 2.

«Un Congrès russophobe a averti que le Département du Trésor américain pourrait rendre visite aux sociétés qui participaient à sa construction pour leur infliger de lourdes amendes», signale Kenneth Rapoza.

Selon lui, l'annonce de Washington a semé la panique à Berlin et à Vienne, car certaines entreprises privées, comme Wintershall et OMV, finançaient Nord Stream 2.

En 2014, les États-Unis et leurs partenaires en Europe ont instauré des sanctions contre les sociétés énergétiques et les plus grandes banques russes. Cet été, les législateurs américains ont décidé de punir Trump pour ses appels à l'amélioration des rapports avec Vladimir Poutine. Kenneth Rapoza rappelle que désormais Donald Trump se trouve dans l'incapacité de lever les sanctions sans l'approbation du parlement.

«Malgré trois années de sanctions contre les entreprises énergétiques russes, les Européens continuent de mener des projets avec leurs homologues russes, alors que de nombreuses entreprises américaines sont mises à l'écart», constate l'analyste.

Source: agences et rédaction

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