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Le chef d’état-major iranien et Erdogan discutent le processus de paix en Syrie

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Le chef d'état-major iranien Mohammad Bagheri a rencontré mercredi le président turc Recep Tayyip Erdogan, au cours d'une visite à Ankara pour des discussions au plus haut niveau, notamment sur la crise syrienne et l'Irak.

Le chef d’état-major iranien et Erdogan discutent le processus de paix en Syrie

La rencontre s'est tenue au palais présidentiel en fin d'après-midi, selon la présidence turque, en présence du chef d'état-major turc Hulusi Akar.

La rencontre entre Erdogan et Bagheri a duré cinquante minutes, selon l'agence progouvernementale Anadolu.

Les deux parties ont discuté «de leur coordination pour apporter la paix et la sécurité en Syrie», a déclaré à l'issue de la rencontre le général Bagheri, cité par l'agence officielle iranienne IRNA.

«Il a été souligné que le processus de paix en Syrie doit être suivi sur la base du cycle de négociations en cours à Astana et des discussions entre experts et politiques à Téhéran et Ankara», a-t-il affirmé. «Les responsables turcs ont dit qu'ils étaient en totale harmonie et que le processus continuera».

Le général Bagheri, arrivé mardi à Ankara, a également rencontré mercredi le ministre turc de la Défense, Nurretin Canikli, selon les médias. Les rencontres à ce niveau sont «sans précédent», a souligné IRNA.

Parmi les sujets abordés au cours de cette visite de trois jours figure la sécurité à la frontière qui sépare les deux pays.

«L'insécurité» causée par des «groupes terroristes» au niveau de la frontière entre l'Iran et la Turquie, «ont conduit le général Bagheri (...) à se rendre en Turquie pour examiner les moyens disponibles pour lutter contre ces groupes avec la Turquie», a déclaré le général Ramezan Sharif, porte-parole des Gardiens de la révolution, selon des propos rapportés par IRNA.

Il n'était pas précisé à quels groupes «terroristes» il faisait allusion.

«Actuellement, du fait de la situation dans la région et parce que nous partageons des frontières (...), nous devons discuter avec ce pays sur différents sujets», a-t-il poursuivi.

La Turquie avait annoncé la semaine dernière la construction d'un «mur de sécurité» à sa frontière avec l'Iran sur le modèle du mur en construction avec sa frontière syrienne.

Les relations entre la Turquie et l'Iran sont parfois tendues. Les deux pays soutiennent des camps adverses en Syrie, puisque l'Iran, comme la Russie, est allié à Damas, tandis que la Turquie soutient des groupes armés.

Mais les trois pays ont été amenés à coopérer à plusieurs reprises sur ce dossier, notamment lors des négociations sur la Syrie à Astana.

Le général Bagheri a confirmé qu'Ankara et Téhéran avaient également discuté du référendum d'indépendance prévu le 25 septembre au Kurdistan irakien, auquel tous deux s'opposent fermement.

«Les deux parties ont souligné que si le référendum avait lieu, il conduirait au début d'une série de tensions et de conflits en Irak, dont les conséquences affecteraient les pays voisins», a-t-il dit. «La tenue du référendum impliquera l'Irak, mais aussi l'Iran et la Turquie, c'est pourquoi les autorités des deux pays soulignent qu'il n'est pas possible et ne devrait pas avoir lieu».

La Turquie entretient de bonnes relations avec le dirigeant kurde irakien Massoud Barzani, mais elle est farouchement opposée à toute constitution d'un Etat kurde à sa frontière. Cavusoglu a notamment estimé mercredi que ce référendum «peut mener jusqu'à une guerre civile» en Irak.

Source: agences et rédaction

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