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Militaires attaqués à Levallois-Perret: le parquet antiterroriste saisi

Militaires attaqués à Levallois-Perret: le parquet antiterroriste saisi
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La section antiterroriste du parquet de Paris s'est saisie mercredi de l'enquête sur les militaires renversés à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) par une voiture qui a pris la fuite, a annoncé le parquet de Paris.

Militaires attaqués à Levallois-Perret: le parquet antiterroriste saisi

L'enquête, ordonnée notamment pour «tentatives d'assassinats sur personnes dépositaires de l'autorité publique en lien avec une entreprise terroriste», a été confiée à la Direction régionale de la police judiciaire (DRPJ), à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a précisé le parquet.

Un véhicule a foncé sur des militaires de l'opération Sentinelle mercredi à Levallois-Perret, faisant six blessés dont trois grièvement même si leur pronostic vital n'est pas engagé.

L'attaque a eu lieu devant une caserne militaire à proximité de la mairie de la ville à 08h00 et le véhicule, une BMW de couleur sombre est toujours en fuite.

La ministre française des Armées Florence Parly a condamné en fin de matinée un «acte lâche» dans un communiqué publié sur Twitter.

«Six militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort ont été blessés, dont trois plus grièvement, sans que leur pronostic vital ne soit engagé», a précisé la ministre condamnant «avec la plus grande fermeté cet acte lâche qui n'entame en rien la détermination des militaires à œuvrer pour la sécurité des Français».

Le maire de Levallois depuis des dizaines d'année, a lui aussi assuré à la presse qu'il s'agissait d'un acte délibéré.

La banlieue chic résidentielle abrite également le siège de la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI).

Depuis janvier 2015, la France est visée par une vague d'attentats terroristes qui a fait au total 239 morts, les derniers ciblant tout particulièrement les forces de l'ordre, sur des sites emblématiques.

Samedi soir peu avant minuit à la tour Eiffel, un homme avait franchi un portique en bousculant un agent de sécurité, puis sorti un couteau.

Des militaires de l'opération Sentinelle lui avaient ordonné de poser son couteau à terre et il s'était exécuté sans opposer de résistance et avait été interpellé.

L'homme, admis en psychiatrie mais en permission de sortie, a dit pendant sa garde à vue vouloir «commettre un attentat contre un militaire». Il a été réadmis lundi en hospitalisation d'office.

Source: agences

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