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HRW dénonce la dépossession des Palestiniens d’al-Qods

HRW dénonce la dépossession des Palestiniens d’al-Qods
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L'ONG de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a indiqué mardi qu'«Israël» avait déchu 15.000 Palestiniens du droit de vivre à al-Qods occupée (Jérusalem) depuis 1967 et prévenu que cette pratique pouvait relever du «crime de guerre».

HRW dénonce la dépossession des Palestiniens d’al-Qods

«Israël affirme traiter Jérusalem comme une ville unifiée, mais en réalité les règles ne sont pas les mêmes pour les juifs et les Palestiniens», écrit la directrice de HRW pour le Moyen-Orient, Sarah Leah Whitson, dans un rapport.

«Israël» s'est emparé de «Jérusalem-Est» lors de la guerre des Six Jours il y a cinquante ans. L’entité sioniste a depuis annexé la partie palestinienne de la ville. Cette annexion n'a jamais été reconnue par la communauté internationale, qui considère Jérusalem-Est comme un territoire occupé.

Les quelque 300.000 Palestiniens de Jérusalem-Est ont le statut de résidents permanents qui leur donne accès aux droits sociaux, mais ils n'ont pas le droit de vote.

Depuis 1967, les autorités israéliennes ont révoqué le statut de résident permanent de 14.595 Palestiniens, dit HRW, citant des chiffres du ministère israélien de l'Intérieur.

Une telle mesure les place en séjour illégal à «Jérusalem». Un certain nombre partent s'installer en Cisjordanie, territoire palestinien contigu et également occupé par «Israël» depuis 1967.

Dans la plupart des cas, la raison invoquée consiste dans le fait que le «centre de vie» des intéressés ne se situerait pas ou plus à «Jérusalem» parce qu'ils vivraient ou étudieraient, de manière prolongée, ailleurs dans les Territoires occupés ou à l'étranger. Ces dernières années, «Israël» a aussi déchu de leur statut de résident de «Jérusalem» des Palestiniens auteurs d'opérations anti-israéliennes.

Parmi les effets concrets de la perte du statut de résident, HRW cite l'impossibilité de travailler légalement, de se rendre à l'étranger de peur de ne pouvoir revenir, ou d'obtenir des certificats de naissance pour ses enfants pourtant nés à «Jérusalem».

Or, «Jérusalem-Est» étant occupé, ces Palestiniens sont théoriquement protégés par la quatrième Convention de Genève sur la protection des populations civiles, souligne HRW.

 

«L'expulsion ou le transfert forcé d'une partie quelconque de la population d'un territoire occupé peut revenir à un crime de guerre» relevant de la Cour pénale internationale, souligne HRW.

Avec la colonisation ou la délivrance au compte-gouttes de permis de construire aux Palestiniens, la déchéance du statut de résident «reflète l'objectif du gouvernement israélien de maintenir une solide majorité juive» sur tout «Jérusalem» et de limiter la croissance démographique palestinienne, dit HRW.

Environ 200.000 juifs vivent à présent à «Jérusalem-Est», majoritairement des colons. Sur tout «Jérusalem» (y compris l'ouest, très majoritairement juif), les Palestiniens représentent 37% de la population, selon HRW.

Source : AFP et rédaction

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