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Les Kényans aux urnes pour des élections sous haute tension

Les Kényans aux urnes pour des élections sous haute tension
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Les Kényans ont commencé à voter mardi matin pour des élections générales âprement disputées et notamment une présidentielle serrée entre le sortant Uhuru Kenyatta et son rival de l'opposition Raila Odinga.

Les Kényans aux urnes pour des élections sous haute tension

De Kisumu, la grande ville de l'ouest, à Nakuru dans la vallée du Rift en passant par Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi, les bureaux de vote ont ouvert leurs portes peu après 06H00 (03H00 GMT), à la satisfaction de milliers d'électeurs qui pour certains attendaient depuis plusieurs heures dans la fraîcheur nocturne, emmitouflés dans des couvertures masaï.

Beaucoup d'électeurs utilisaient la lumière de leur téléphone portable pour éclairer des listes affichées sur les murs et vérifier ainsi dans quels bureaux de vote ils étaient inscrits.

Le vote doit prendre fin à 17H00 locales (14H00 GMT).

Quelque 19,6 millions d'électeurs sont appelés à départager le président Kenyatta, 55 ans et fils du père de l'indépendance du pays en 1963 et Raila Odinga, vétéran de la politique kényane et candidat pour la quatrième et probablement dernière fois à la présidentielle.

L'opposition a accusé le pouvoir de préparer des fraudes tout au long d'une campagne acrimonieuse qui a fait ressurgir le spectre des violences électorales de 2007-2008, les pires enregistrées dans cette ex-colonie britannique depuis son accession à l'indépendance en 1963.

L'opposition, déjà emmenée par Raila Odinga, avait crié à la fraude à l'annonce de la réélection du président Mwai Kibaki.

Le Kenya avait plongé dans deux mois de violences politico-ethniques et de répression policière, qui avaient fait au moins 1.100 morts et plus de 600.000 déplacés, et traumatisé un pays jusque-là réputé stable.

Le scrutin va donner lieu au déploiement sans précédent de plus de 150.000 membres des forces de sécurité. A Nairobi, des policiers étaient visibles aux abords des bureaux de vote et aux carrefours des grands axes, en faction.

Lundi, le président a demandé à ses concitoyens de voter en nombre et «en paix», tandis que son rival M. Odinga l'a félicité pour sa campagne et a appelé à ce que « le candidat le plus fort l'emporte».

Outre la présidentielle, les électeurs, répartis dans quelque 41.000 bureaux de vote, doivent élire leurs députés, sénateurs, gouverneurs, élus locaux et représentantes des femmes à l'Assemblée, sous la surveillance de missions électorales de l'Union africaine et de l'Union européenne notamment.

Une fois de plus, c'est la présidentielle, réédition de l'affiche de 2013, qui concentre le plus de passions. Les sondages, quelque peu discordants, augurent d'un duel serré.

Un deuxième tour entre les deux hommes est techniquement possible mais jugé peu probable par les instituts de sondages, qui créditent les six autres petits candidats d'à peine 1% des voix au total.

Source: agences et rédaction

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