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Les députés jordaniens exigent la fermeture de l’ambassade israélienne à Amman

Les députés jordaniens exigent la fermeture de l’ambassade israélienne à Amman
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Les députés jordaniens ont signé mardi une motion demandant la fermeture de l’ambassade d’«Israël» en Jordanie en réponse à deux meurtres commis le mois dernier, dans lequel un agent de sécurité de l’ambassade a abattu deux civils jordaniens.

Les députés jordaniens exigent la fermeture de l’ambassade israélienne à Amman

Le député Khalid Ramadan Awada a déclaré à Ma’an que 78 des 130 députés avaient signé la motion demandant au Conseil des Délégués d’exhorter le gouvernement jordanien à fermer l’ambassade d’«Israël» dans la capitale jordanienne d’Amman.

La motion exige également que l’ambassadeur jordanien en «Israël» quitte «Israël» à la fois pour «exprimer le rejet de l’attitude du gouvernement jordanien sur la question, et aussi du renvoi du tueur en Israël».

«Le sang jordanien et la dignité des Jordaniens ne sont pas à vendre et le gouvernement était censé défendre le droit du sang qui a été versé, et maintenir sa dignité avec force et fermeté», a déclaré le mouvement.

Awada ajoute que si le gouvernement jordanien ne répond pas aux demandes, «un certain nombre de mesures seront prises».

La motion a été signée quelques jours après que des centaines de Jordaniens aient protesté devant l’ambassade d’«Israël» à Amman afin d’exiger sa fermeture et l’annulation du «traité Wadi Araba» israélo-jordanien signé en 1994 pour soutenir la coopération entre les deux pays.

Les membres du personnel de l’ambassade d’«Israël» en Jordanie – dont le gardien de sécurité mentionné connu seulement sous le nom de Ziv et qui a assassiné les deux citoyens jordaniens Muhammad Zakariya al-Jawawdeh, âgé de 17 ans, et Bashar Hamarneh – sont retournés en «Israël» le 24 juillet, jour de fortes tensions suite à l’incident.

L’agence de presse officielle jordanienne Petra a rapporté lundi que l’affaire avait été renvoyée devant un procureur pour d’autres mesures légales, alors que la Jordanie et «Israël» échangeaient sur le fait de savoir si le garde de sécurité devait être remis à la Jordanie.

«Israël» a refusé d’autoriser la police jordanienne à interroger le garde israélien, citant son immunité en vertu des Conventions de Vienne – un ensemble de lois internationales qu’«Israël» est accusé d’avoir régulièrement violées.

Les relations entre «Israël» et la Jordanie étaient déjà tendues avant les meurtres d’Amman, alors que les autorités israéliennes avaient installé des moyens répressifs accrus dans la mosquée d’Al-Aqsa, sous gestion jordanienne, après une attaque mortelle le 14 juillet. Mais les mesures de sécurité ont été totalement levées après les prières de midi le vendredi.

Source: agences

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