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Russie: «Washington revient aux clichés primitifs de la guerre froide»

Russie: «Washington revient aux clichés primitifs de la guerre froide»
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Le vice-Président américain, Mike Pence, a essayé de faire croire aux dirigeants des pays balkaniques à une prétendue «menace russe». Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé ces déclarations antirusses qui font monter les tensions en Europe.

Russie: «Washington revient aux clichés primitifs de la guerre froide»

Les États-Unis, qui obligent les pays balkaniques de choisir entre l'Occident et la Russie, ont recommencé à utiliser des clichés de l'époque de la guerre froide, a déclaré jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

«Malheureusement, Washington revient aux clichés primitifs de la guerre froide complètement détachés de la réalité», a indiqué le ministère dans un communiqué consacré aux propos du vice-président américain Michael Pence le 2 août dernier au Monténégro.

Intervenant mercredi lors d'un sommet de la Charte adriatique à Podgorica, Mike Pence a accusé la Russie de déstabiliser la situation dans les Balkans de l'ouest et d'avoir tenté d'organiser un coup d'État au Monténégro en 2016 pour empêcher l'adhésion de ce pays à l'Otan.

«Les tentatives d'imposer aux pays balkaniques un choix destructeur entre l'Occident et la Russie font monter la tension en Europe, déstabilisent la situation dans l'ensemble de la région et dans certains pays. En plus, les États-Unis insistent sur l'adhésion de tous les pays d'Europe du sud-est à l'Otan et font la promotion de projets reposant sur une concurrence déloyale et contraires à la logique économique», a ajouté le ministère russe.

Les hommes politiques et services secrets américains et européens ont déjà accusé la Russie de préparer un coup d'État au Monténégro, sans toutefois fournir de preuves. La Russie a qualifié ces accusations d'infondées.

«Rappelons que les États-Unis et leurs alliés ont violé les normes du droit international en 1999, en employant illégalement la force pour séparer le Kosovo de la Serbie. Podgorica a adhéré à l'Otan le 5 juin 2017 sous la pression de Washington et en contradiction avec la volonté de la majorité des citoyens du pays. Les États-Unis et l'UE ont, sans aucun scrupule, ignoré la volonté des électeurs macédoniens, empêchant au parti vainqueur des élections du 11 décembre 2016 de former un gouvernement. Qui alors s'ingère dans les affaires intérieures et a recours à la force dans les Balkans, Moscou ou Washington?», s'est demandé le ministère.

Moscou a appelé les États-Unis à «arrêter de diffamer la Russie et de critiquer sa politique qui repose sur le respect de ses partenaires et sur la disposition à mener un travail conjoint compte tenu des intérêts réciproques».

Source: agences et rédaction

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