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Washington se retire de l’Otan arabo-israélien face à l’effondrement !

Washington se retire de l’Otan arabo-israélien face à l’effondrement !
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Par Akil Cheikh Hussein

Des attributs comme la pusillanimité, la soumission et même la lâcheté, sans oublier le fameux penchant vers le «chiisme», ont constitué des constantes fondamentales dans le discours politique adopté -par le royaume saoudien et les pays qui suivent son cortège- envers l’ex-président étasunien, Barak Obama, et ses positions concernant des questions régionales comme le dossier nucléaire iranien et la guerre en Syrie.

Washington se retire de l’Otan arabo-israélien face à l’effondrement !

Du point de vue dudit discours, Obama devrait, pour être à la hauteur de la représentation d’une très grande puissance comme les Etats-Unis, gérer militairement et rapidement les deux dossiers iranien et syrien… C’est-à-dire, il devrait agir comme si la gestion des relations internationales est une chose semblable à l’usage, dans la gestion des différents à l’intérieur des familles au pouvoir au royaume saoudien et autres monarchies du pouvoir absolu, d’un revolver à silencieux, d’un poignard ou d’une dose d’un poisson foudroyant.

Mais avec le départ d’Obama et l’arrivée de Trump, l’espoir s’est renouvelé, chez les faux-Arabes, de voir revivre ce qu’ils considéraient leur alliance stratégique avec les Etats-Unis. Dans les conditions de la visite effectuée par Trump au royaume saoudien où il a dirigé les travaux de ses trois célèbres sommets, avant son retour après avoir fait un grand butin, les faux-Arabes ne se doutaient aucunement du fait que Washington leur présentera sur un plateau d’or tout ce dont ils rêvaient en matière de victoires.

Cependant, tous ces espoirs se sont évaporés dernièrement d’un seul coup avec le changement de la position prise par Trump envers certains groupes terroristes en Syrie. En effet, Trump a annulé un programme d’aide à ces groupes qui a été initié par Obama en 2013 et dont la mise en œuvre a été confiée à la CIA.

Beaucoup d’interprétations ont été avancées concernant les causes de ce geste qui, selon certains rapports, a permis d’entrainer et d’armer, en Turquie et en Jordanie, quelques vingt-mille combattants. Mais ces interprétations ont été axées sur l’incapacité de ce programme de conduire la marche de la guerre au profit des «oppositions syriennes» et des forces régionales et internationales qui les soutiennent.

On sait, à ce propos, que l’armée syrienne et ses alliés ont remporté des victoires de grande valeur dans la plupart des zones sensibles en Syrie, ce qui a prouvé l’inutilité des tentatives visant à liquider la Syrie et que le programme d’Obama annulé par Trump en a été une.

En dépit de la grande différence entre l’annulation de ce programme et son remplacement par des mesures étasuniennes qui pourraient, selon Trump et ses collaborateurs, réussir là où le programme d’Obama a échoué, des voix de désapprobation qui sont arrivées jusqu’à adresser à Trump les mêmes accusations auparavant adressées à Obama, c’est-à-dire celles de la trahison et de l’abdication devant les Russes et les Iraniens, se sont fait entendre aux Etats-Unis ainsi que dans les pays gouvernés par des chefs parmi les faux-Arabes. Surtout que l’annulation du programme d’aide a été accompagnée par des déclarations dans lesquelles la Maison blanche a affirmé que le renversement du président Assad n’est plus une priorité pour Washington.

Il est vrai que les Etats-Unis se sont employés à faire répandre l’impression que l’annulation du programme d’aide aux «oppositions syriennes» ne signifie pas l’arrêt de l’intervention étasunienne dans la crise en Syrie. Ils l’ont prouvé en renforçant le soutien apporté à ce qu’on appelle les Forces de la Syrie Démocratique en action non loin des frontières turques, et ce en créant plusieurs bases militaires au nord syrien et en faisant positionner des troupes étasuniennes dans des points frontaliers entre la Syrie, l’Irak et la Jordanie.

Pourtant, tout cela n’est qu’une manière d’atténuer les répercussions de l’annulation du programme d’aide. Cette mesure, affirment des observateurs, est un aveu signifiant que le projet adopté par Washington et ses alliés régionaux et internationaux, depuis six ans, en vue de liquider la Syrie, a complètement échoué et qu’il est nécessaire maintenant de l’abandonner.

Mais si Washington possède les moyens de sortir du combat avec le minimum possible de pertes, eh bien cela n’est point le cas des pays voisins de la Syrie et qui ont fait du meurtre de la Syrie une question de vie ou de mort.

Et si la Turquie et le Qatar pouvaient chercher des moyens réalistes pour se débarrasser des conséquences de leur participation à la guerre contre la Syrie, Eh bien cela n’est point, jusqu’à maintenant, le cas du royaume saoudien et des Emirats arabes unis qui commandent actuellement la campagne anti-Trump et sa politique qu’elles jugent défaitiste.

Et surtout, ce n’est point le cas de l’entité sioniste vexée en raison des ententes que Washington s’est vu obligé d’y recourir avec Moscou, aussi bien qu’en raison de l’arrêt du programme d’aide aux terroristes en Syrie.

A partir de toutes ces données, Washington et la plupart de ses alliés sont entrés dans la logique du retrait stratégique de la guerre contre la Syrie. Il reste donc au royaume saoudien, aux EAU et à l’entité sioniste et certains autres «petits» associés de faire face à une donne qui est beaucoup plus grande qu’une simple défaite: La victoire de l’axe de la Résistance et le prélude de l’effondrement total des pays membres du Nato israélo-arabe.

Source: french.alahednews                                   

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