Zarif dénonce la mauvaise volonté des Etats-Unis au sujet de l’accord nucléaire

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a dénoncé la mauvaise volonté des Etats-Unis au sujet de l’accord nucléaire.

Mohammad Javad Zarif a écrit dans un message Twitter : «L’Iran, au contraire de l’Amérique, s’est conformé avec bonne volonté au texte et à l’esprit de l’accord sur le nucléaire. Les déclarations et les actes des Américains montrent au contraire leur manque de bonne volonté».

Le ministre iranien a rappelé aussi que toutes les dispositions de l’accord 5+1 avaient été minutieusement étudiées et avaient fait l’objet de concertations, avant d’ajouter : «L’Iran ne conçoit pas ses missiles d’une manière qu’ils puissent porter des armes nucléaires. L’Iran n’a pas construit des armes nucléaires et ne le fera pas non plus à l’avenir. En conséquence, l’Iran ne fabrique pas non plus quelque chose destinée à transporter des armes nucléaires».

Hier soir, la porte-parole du Pentagone, Heather Nauert, avait prétendu que le tir de la fusée iranienne Simorgh, conçue pour mettre en orbite des satellites, était un acte provocateur et «perturbateur» de la sécurité régionale, en ajoutant que les États-Unis considéraient que cette action avait violé l’esprit de l’accord nucléaire.

De même le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qassemi, a réagi aux déclarations du porte-parole du département d’État américain concernant le test de la fusée Simorgh destinée à la mise en orbite de satellites depuis la base spatiale nationale iranienne, y voyant une ingérence dans les affaires intérieures de la RII et un signe de l’opposition de l’administration américaine aux progrès scientifiques et technologiques réalisés par les pays indépendants.

«Le test couronné de succès de la fusée Simorgh est le fruit de la volonté et de la fermeté des jeunes savants iraniens. La RII n’impose aucune limite à ses avancées scientifiques et technologiques et n’a pas besoin de la permission des autres pays pour poursuivre ses activités», a affirmé Bahram Qassemi, le porte-parole de la diplomatie iranienne.

En allusion à la longue expérience de l’Iran dans le test de fusées transportant un satellite, Qassemi a considéré que cela était un droit indéniable de la RII et que tout avait été réalisé en conformité avec les engagements internationaux contractés par l’Iran.

Selon lui, les allégations américaines selon lesquelles l’Iran aurait violé le Plan global d’action conjoint constituent une tentative irraisonnée des hommes d’État américains de justifier leur hostilité envers l’Iran.

La porte-parole du département d’État américain, Heather Nauert, a qualifié de provocation le lancement hier soir de la fusée Simorgh.

Source: presstv et rédaction