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Amnesty à l’Arabie: Arrêtez les exécutions massives et les procès d’une flagrante iniquité

Amnesty à l’Arabie: Arrêtez les exécutions massives et les procès d’une flagrante iniquité
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Amnesty International a appelé l'Arabie saoudite à mettre fin aux exécutions de 14 personnes qui ont été condamnées à mort le 1er juin 2016 à l’issue d’un procès d’une iniquité flagrante basé sur des aveux qui avaient été obtenus sous la torture.

Amnesty à l’Arabie: Arrêtez les exécutions massives et les procès d’une flagrante iniquité

Hussein al Rabi, Abdullah al Tureif, Hussein al Mosallem, Mohamed al Naser, Mustafa al Darwish, Fadel Labbad, Said al Sakafi, Salman al Qureish, Mujtaba al Suweyket, Munir al Adam, Abdullah al Asreeh, Ahmad al Darwish, Abdulaziz al Sahwi et Ahmad al Rabi ont été transférés de Dammam (Province de l’Est de l’Arabie saoudite) à Riyad, la capitale, le 15 juillet, sans préavis. On ignore si leur condamnation a été confirmée par la Cour suprême et ratifiée par le roi, ce qui rendrait l’exécution imminente. Compte tenu de l’opacité du système judiciaire saoudien et de ce récent transfert à Riyad, les familles des 14 hommes craignent qu’ils ne risquent d’être exécutés à tout moment.

Les 14 hommes avaient été condamnés à mort le 1er juin 2016 par le Tribunal pénal spécial de Riyad, à l’issue du procès collectif d’une iniquité flagrante de 24 Saoudiens musulmans chiites. Entre le 25 et le 28 mai, lorsqu’elles ont appelé le tribunal pour obtenir des informations, les familles de certains des hommes ont appris que la condamnation à mort des 14 hommes avait été confirmée par la chambre d’appel du Tribunal pénal spécial. Ils ont été déclarés coupables d’actes violents liés à leur participation présumée à des manifestations contre le gouvernement organisées dans la province de l’Est, à majorité chiite, entre 2011 et 2012. Les documents de procédure indiquent que les 14 hommes ont été maintenus en détention provisoire pendant des périodes prolongées et ont été soumis à des actes de torture et d’autres mauvais traitements pendant leur interrogatoire dans le but de leur extorquer des «aveux».

Source : sites web et rédaction

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