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Projet étasunien pour détruire le Tiers-monde … et le reste du monde !

Projet étasunien pour détruire le Tiers-monde … et le reste du monde !
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Akil Cheikh Hussein

L’ADN est l’un des éléments essentiels qui entrent dans la constitution de toutes les formes connues de la vie. Il en est ainsi sur le plan de la biologie. Mais il existe aussi un ADN sur le plan de la politique. Et précisément sur le plan de la politique étrangère des Etats-Unis.

Projet étasunien pour détruire le Tiers-monde … et le reste du monde !

Cet ADN est une idée. Et cette idée est l’idée de «dominer le monde» par les Etats-Unis.

«L'idée de dominer le monde fait presque partie de l'ADN de la politique étrangère américaine».

Ces propos ont été prononcés dernièrement par Henry Kissinger qui a occupé plusieurs postes clé dans les administrations étasuniennes, dont celui d’ex- secrétaire d’Etat  aux affaires étrangères de 1973 jusqu’au 1977. Ses opinions et orientations constituent jusqu’à nos jours d’importants éléments dans la construction de beaucoup d’événements dans le monde d’aujourd’hui.

La domination du monde est supposée se réaliser via, comme le veut Kissinger, l’extermination de la grande majorité de la population mondiale. Dans un document qu’il a écrit il y a plus de 40 ans, notamment en Avril 1974, du temps où il était conseiller à la sécurité nationale, Kissinger affirme que « L'idée de dominer le monde fait presque partie de l'ADN de la politique étrangère américaine». Quant aux moyens, Kissinger, prix Nobel de la paix, les énumère sans détours et d’une manière claire et insolente : Famine, stérilisation et guerres.

Cette stratégie est adoptée par l’axe hégémonique mondiale dès avant la naissance de Kissinger. Mais il est clair que le «conseil» donné par le conseiller à la sécurité nationale aux Etats-Unis est pratiqué aujourd’hui, et depuis plusieurs décennies, d’une manière méthodique et particulièrement dévastatrice.

Sur le plan des guerres, les Etats-Unis ont, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, lancé environ 250 guerres ou coups d’Etat qui ont frappé la plupart des pays du monde et fait des dizaines ou même des centaines de victimes humaines. On peut nous faire une idée de la contribution des guerres au service du projet d’extermination sioniste et étasunien en nous penchant sur les dernières guerres en Palestine, au Liban, en Afghanistan, en Irak, en Somalie et au Soudan, ou sur celle qui ont éclaté dans les conditions du Printemps arabe en Syrie, en Lybie et au Yémen.

Pour leur part, les famines, notamment celle dont on crée les conditions convenables pour leur accroissement et développement «durables», sont -par excellence- l’œuvre des Etats-Unis. Grâce à ses capacités dans le domaine d’intoxication médiatique et sur le plan des connaissances, Washington a effroyablement réussi à jeter les populations humaines dans la fournaise de la famine, et ce en les « normalisant » et mobilisant de façon à se « dégouter » des travaux producteurs des produits alimentaires, c’est-à-dire de l’agriculture et de l’élevage des animaux et des oiseaux. En revanche, Washington a embelli dans leurs yeux la vie dans les villes, tout en arrivant à leur rendre la vie impossible dans les campagnes grâce à la destruction systématique de leurs modes de vie traditionnels. C’est ce qui explique le fait que plus de 90% des habitants de la planète vivent maintenant dans des mégacités et zones urbaines. On sait, à ce propos, que les subventions versées par les pays riches à leurs agriculteurs, les politiques de la Banque mondiale et autres institutions financières, ont joué le rôle majeur dans la dévastation des économies des pays du monde et le fait de noyer ces pays dans des dettes insupportables.

Mais si Kissinger s’était rendu compte, il y a une quarantaine d’années, de l’importance de la famine en tant que facteur de destruction du Tiers-monde et des démunis du monde en général, comme le veulent les « Maitres du monde », il est néanmoins excusé car, à l’époque, il ne savait pas grand-chose du rôle de l’antithèse de la faim, c’est-à-dire du fait de « manger à ventre déboutonné » dans la réalisation du même objectif exterminatoire. Mais seulement au niveau des riches et des favorisés. On sait maintenant que l’obésité (qui est également un produit du mode de vie étasunien) est devenue un phénomène épidémique qui contribue, chaque année avec la famine, à la mort de dizaines de millions d’êtres humains.

La stérilisation, quant à elle, prend des formes très variées comme l’avortement et les différentes modalités de la contraception (planning familial !). Elle passe aussi par la promotion de phénomènes comme la «culture» du changement de sexe et du changement des relations naturelles entre les deux sexes et même au niveau du même sexe. Ce n’est pas un secret que tout cela contribue à tuer ou à empêcher la naissance de beaucoup d’êtres humains.

Il y a quarante ou cinquante ans, les gens, partout dans le monde, scandaient des slogans demandant la mort de l’impérialisme américain. Nombreux étaient les peuples qui luttaient par les armes contre cet impérialisme. De nos jours, cet impérialisme et ses alliés, Sionistes et Arabes et non-Arabes sionisants, réussissent, dans une grande mesure, à paraitre comme s’ils étaient en-dehors de la scène des conflits mondiaux. Ils réussissent même à paraitre comme s’ils prennent place sur les premières lignes dans la supercherie de la lutte contre le terrorisme, alors que le terrorisme n’est, en vérité, qu'une nouvelle forme de la guerre qu’ils mènent contre les peuples.

La lutte contre le terrorisme est une forme de la guerre prônée par Kissinger depuis quarante ans en tant que l’un des moyens nécessaires pour l’extermination des peuples du Tiers-monde.

Pour défendre leur droit à la vie, ces peuples devraient savoir comment y agir pour y triompher. Ils ne sauront pas le faire que dans la mesure où ils sachent que leur grand ennemi est l’alliance sioniste et étasunienne. Et dans la mesure où ils l’emportent sur cet ennemi dans les deux autres guerres : la guerre du véritable développement, et la guerre de la construction de la famille, au lieu de sa destruction par le planning familial et le mode de vie étasunien.     

Source : french.alahednews               

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