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L’axe de la Résistance et les grandes victoires en Irak et en Syrie

L’axe de la Résistance et les grandes victoires en Irak et en Syrie
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Par Akil Cheikh Hussein

«L’Irak et la Syrie sont un seul endroit, un seul front et ont une seule direction». Cette position a été faite par l’un des dirigeants de «Daech» à la mi-juin 2014, à un moment où les bulldozers de ce qu’on appelle «Etat du Califat» enlevaient les blocs de terre qui constituaient les frontières entre la Syrie et l’Irak, alors que ce prétendu Etat venait de contrôler un immense territoire dans les deux pays autour des deux villes Raqqa et Mossoul.

L’axe de la Résistance et les grandes victoires en Irak et en Syrie

Trois ans sont passés depuis ces événements qui ont vu le jour sous un maximum de vacarme, et qui ne pouvaient pas se produire si les Etats-Unis et leurs prolongements régionaux étaient sérieux dans leur guerre contre le terrorisme. Mais si ces événements se sont produits, c’est en raison du soutien du camp sioniste et étasunien sur la voie du nouveau Moyen-Orient fragmenté une fois de plus en fonction des intérêts de ce camp.

Mais l’histoire a pris une direction dans un sens tout à fait contraire dans les conditions de la défaite vécue sous des formes diverses par le camp sioniste et israélien en conséquence de l’échec de sa guerre contre la Syrie grâce à la fermeté de l’axe de la Résistance et de la Libération dans la région et le monde, et à son passage, ces derniers temps, de la défense à l’offensive.

Ainsi, de la ville de Deraa et autres régions du sud syrien, à la campagne de Raqqa, tout en passant par l’est de Homs et de la région frontalière entre la Syrie et l’Irak, l’armée syrienne et ses alliés progressent et les limites de ce progrès vont au-delà de ce qu’on appelle la «Syrie utile».

Et avec le progrès écrasant que réalisent l’armée irakienne et la Mobilisation populaire (al-Hashd ash-cha’bi) sur l’autre côté des frontières, la chute du prétendu «Etat islamique» est devenue une question de peu de temps. La rencontre des forces de la Résistance sur les frontières irako-syriennes ouvre de véritables horizons vers l’établissement non seulement d’une unité des deux pays, mais aussi de celle  d’un ensemble de pays qui s’étendent, en un premier temps, de l’Asie centrale jusqu’aux côtes orientales de la méditerranée.

Donc, au lieu de la partition en une infinité d’Etats nains de la Syrie et de l’Irak, partition que les impérialistes et leurs auxiliaires régionaux s’en plastronnent et présentent comme inéluctable, la région est entrée dans une logique unitaire sans précédent du fait de son orientation vers une libération opposée aux convoitises de l’hégémonie sioniste et étasunienne et de sa possession de la capacité de protéger cette unité ainsi que les véritables intérêts des peuples de la région.

L’ouverture de la route entre Damas et Bagdad, dans les deux sens, ainsi que l’évanouissement de tout espoir d’étouffer la Syrie et le Hezbollah par l’arrêt des aides qui leur sont fournies par l’Iran suite au mur qu’a constitué, grâce au soutien des Etats-Unis, l’émergence de l’Etat de «Daech» entre la Syrie et l’Irak comptent parmi les conséquences directes de ce progrès.

Tout cela s’est passé alors qu’augmentait l’exaspération du camp sioniste et étasunien qui, depuis les sommets de Riyad entre Trump et le roi saoudien suivi par plus de 50 chefs d’Etats arabes et islamiques, a répandu l’illusion que la guerre va être rapidement transférée vers l’intérieur iranien et que c’est le Nato arabo-israélien qui tracera l’avenir de la région.

Mais au dam de ses instigateurs, ce transfert n’a pris la forme que de deux attentats terroristes ignobles, alors que, rigoureuse et saturée d’éloquents messages adressés dans tous les sens, la riposte iranienne n’a pas tardé de faire parler d’elle. Les missiles balistiques du type «Dhulfiqâr» construits en Iran et lancés par les Gardiens de la révolution à partir des territoires iraniens et qui ont traversé plus de 500 km avant de toucher avec précision leurs cibles à Raqqa, ne se sont pas contentés de punir «Daech» : Ils ont répandu une peur bleue dans les cœurs des autres parties du camp sioniste et étasunien précisément dans les bases militaires occidentales et plus précisément dans l’entité sioniste qui est la première à profiter des agissements des groupes terroristes dans la région.

Tout naturellement, les cercles politiques et les mass médias qui servent les projets hégémoniques s’emploient à sous-estimer les victoires ainsi réalisées en prétendant que l’évolution de la situation est réversible et qu’elle peut changer au profit des ennemis de l’axe de la Résistance. Ils voient un augure favorable dans des faits comme le soutien étasunien à ce qu’on appelle «Forces de la Syrie démocratique», ou comme le SU 22 syrien abattu d’une manière traitresse par les Etasuniens… et même dans la réaction de l’allié israélien au progrès syro-irakien.

Il est vrai que le combat bat toujours son plein et qu’il ne s’arrêtera pas avec la simple liquidation de «Daech» qui n’est que l’un des bras de l’alliance entre Sionistes, Etasuniens et faux-Arabes dans la région, et autres groupes terroristes et armés qui reçoivent un soutien direct et affiché des Etasuniens. La grande et véritable confrontation est entre l’axe de la Résistance et de la libération d’une part, et les Etasuniens, les Israéliens et leurs auxiliaires d’autre part. Ce qui est certain est que le temps joue au profit de l’axe de la Résistance et de la Libération : En abattant un avion syrien, non dans des conditions conflictuelles, c’est-à-dire d’une manière traitresse, les Etasuniens ont voulu sauver la face après les victoires de la Syrie, de l’Irak et de leurs alliés. Cependant, leur peur de la riposte syrienne les a poussés à prier les Russes d’intervenir auprès des Syriens dans le but de mettre fin à l’escalade.

Source : agences

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