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Allemagne: Regain d’actes de violence d’extrême droite en 2016

Allemagne: Regain d’actes de violence d’extrême droite en 2016
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Le nombre d'actes violents commis par des personnes se réclamant de l'extrême droite en Allemagne a augmenté de 14% en 2016, atteignant un total de 1.600, qui traduit une montée de l'hostilité envers les migrants après l'afflux massif de demandeurs d'asile en 2015, indiquent les services de renseignement.

Allemagne: Regain d’actes de violence d’extrême droite en 2016

Douze mille cent personnes affichant des opinions d'extrême droite étaient jugées en 2016 prêtes à commettre des actes de violence en Allemagne, ce qui correspond à une augmentation de 300, ou 2,5%, par rapport à 2015, lit-on dans le rapport annuel du BfV, le service de renseignement intérieur.

«Nous assistons à une radicalisation manifeste chez les membres de l'extrême droite, à la fois pour ce qui est de la substance et de la rhétorique, sur les questions d'asile», concluent les auteurs du rapport en ajoutant que les réseaux sociaux ont accru considérablement la prolifération et l'impact des groupuscules.

«Le danger que représente l'extrême droite en Allemagne demeure élevé», lit-on dans le rapport.

En mars, la justice allemande a condamné quatre militants d'extrême droite à des peines allant jusqu'à cinq ans de prison pour avoir formé une «association terroriste» avec des objectifs racistes pour avoir projeté d'agresser des réfugiés.

La police a d'autre part arrêté en mai un officier de l'armée allemande qui, sous une fausse identité de demandeur d'asile, aurait mis au point un attentat dans l'intention de l'attribuer à des migrants. Cette affaire a donné lieu à des fouilles dans l'ensemble des casernes de l'armée allemande dans le but de découvrir des éléments de propagande néo-nazie.

A l'autre bout du spectre politique, le nombre de personnes affichant des opinions d'extrême gauche a atteint les 28.500 en 2016, soit une hausse de 7% par rapport à l'année précédente et un nombre record depuis 2012, selon le même rapport annuel. Sur ce total, 8.500 sont considérés comme prêts à commettre des actes violents, en augmentation de 10% par rapport à 2015.

Source: agences et rédaction

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