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Après la remise en vigueur partielle de son décret migratoire, Trump crie victoire

Après la remise en vigueur partielle de son décret migratoire, Trump crie victoire
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Le président américain Donald Trump s'est félicité lundi de la décision de la Cour suprême qui a remis partiellement en vigueur son décret anti-immigration controversé, y voyant une «victoire» pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

Après la remise en vigueur partielle de son décret migratoire, Trump crie victoire

La Cour suprême des Etats-Unis a remis lundi partiellement en vigueur le décret anti-immigration très controversé de Donald Trump, en attendant de l'examiner en audience à l'automne.

Le décret interdisant temporairement l'entrée aux Etats-Unis des ressortissants de six pays musulmans - Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen - s'applique désormais vis-à-vis de quiconque «n'ayant pas établi de relation de bonne foi avec une personne ou une entité aux Etats-Unis».

En clair, tout habitant de ces pays qui serait totalement inconnu des autorités américaines se verra refuser l'accès au territoire des Etats-Unis, ont tranché les neuf sages de la Cour suprême.

A l'opposé, un ressortissant de ces pays venant rendre visite à un membre de sa famille établi en Amérique pourra venir, tout comme le pourra un étudiant admis dans une université américaine.

«Nous acceptons en partie les recours (sur le décret) et nous acceptons de suspendre en partie (les décisions ayant bloqué l'application du texte)», ont résumé les juges dans leur décision très attendue et non signée.

Celle-ci a été annoncée au dernier jour de la session annuelle de la Cour suprême, l'institution qui aux Etats-Unis a le dernier mot sur tous les sujets nécessitant une interprétation de la Constitution.

Cette décision lundi de la haute cour est une victoire relative mais néanmoins notable pour Donald Trump, dont la mesure emblématique a été suspendue par de multiples juges, en première instance et en appel.

Non seulement les plus hauts magistrats du pays acceptent que le décret soit mis partiellement en application, mais ils offrent au président américain une chance d'emporter une victoire judiciaire finale venant annuler les camouflets subis.

Il faudra probablement plusieurs jours pour que les mesures du décret soient appliquées pleinement par la police américaine aux frontières.

«En tant que président, je ne peux laisser entrer dans notre pays des gens qui nous veulent du mal. Je veux des gens qui peuvent aimer les Etats-Unis et tous ses citoyens et qui seront travailleurs et productifs», a indiqué Trump dans un communiqué.

«La décision rendue à l'unanimité par la Cour suprême est une victoire nette pour notre sécurité nationale», a-t-il estimé, soulignant que sa responsabilité «numéro un» en tant que commandant en chef était d'«assurer la sécurité des Américains».

«L'interdiction d'entrée aux musulmans viole le principe constitutionnel fondamental selon lequel le gouvernement ne peut favoriser ou agir de façon discriminatoire à l'encontre d'une religion. Les tribunaux ont successivement bloqué cette interdiction discriminatoire et indéfendable. La Cour suprême a désormais l'occasion de l'annuler définitivement», a réagi, de son côté, Omar Jadwat, l'avocat de l'ACLU, grande organisation américaine de défense des libertés.

Source: agences et rédaction

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