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Durant l’Euro 2016, «Daech» voulait frapper la France à la voiture piégée

Durant l’Euro 2016, «Daech» voulait frapper la France à la voiture piégée
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Un extrait d'audition de l'un des complices de Salah Abdeslam, terroriste présumé des attentats de novembre 2015 à Paris et du 22 mars 2016 à Bruxelles, révèle que la cellule à laquelle ils appartenaient envisageait de frapper la France pendant l'Euro-2016. Ce terroriste, surnommé un temps l'homme au chapeau est toujours entendu par les enquêteurs.

Durant l’Euro 2016, «Daech» voulait frapper la France à la voiture piégée

D'après les déclarations de Mohammad d Abrini faites face au juge antiterroriste, «Daech» projetait de commettre un attentat à l'aide d'un véhicule piégé pendant l'événement sportif qui avait attiré des centaines de milliers de visiteurs dans la capitale.

«J'avais entendu que c'était le projet de l'Euro. Une voiture ou un camion bourré d'explosifs», aurait-il, notamment, déclaré au cours de l'une de ses auditions.

Il semble ainsi que l'arrestation de Salah Abdeslam dans le quartier bruxellois de Molenbeek, le 18 mars 2016, ait contrecarré plusieurs plans de la cellule à laquelle il appartenait et qui est à l'origine des attentats du 13 novembre 2015 à Paris, qui ont coûté la vie à 130 personnes.

Un mode opératoire qui se développe en France

Depuis 2016, l'Office européen de police alerte sur la probabilité de l'utilisation d'explosifs dans des voitures piégées par des terroristes du groupe État islamique en Europe.

«Etant donné que les modes opératoires utilisés au Moyen-Orient ont tendance à être copiés par les terroristes en Europe… il est tout à fait concevable que le groupe EI utilise, à un moment ou un autre, des camions et voitures piégés».

«Daech» a d'ailleurs lancé sur les réseaux sociaux plusieurs incitations en ce sens. En septembre 2016, à Paris, une voiture chargée de bonbonnes de gaz avait été découverte à proximité de Notre-Dame. Le commando de trois femmes de 19, 23 et 39 ans à l'origine de cette tentative d'attentat, téléguidé de Syrie par «Daech», avait été arrêté dans la banlieue parisienne. Et puis, lundi dernier, c'est Adam Djazir qui a tenté, sur les Champs-Élysées de faire sauter sa voiture contre un camion de policiers. Sa Mégane ne contenait pas moins de 8 700 munitions, deux bouteilles de gaz, un fusil d'assaut et les armes de poing. Heureusement, l'explosion ne s'est pas produite.

Source : sites web et rédaction

 

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