«Israël» teste la réactivité de son armée face à une attaque surprise du Hezbollah

Combien de temps faut-il à l’armée israélienne pour réagir à une attaque du Hezbollah au nord de l’entité sioniste? C’est la question à laquelle l’armée de l’occupation a tenté de répondre cette semaine avec un exercice surprise qui a réuni des milliers de soldats à la frontière septentrionale dimanche et lundi.

«L’exercice n’a testé que les forces engagées, et non pas les réservistes, et s’est focalisée sur les réactions de l’infanterie, avec l’aide de l’armée de l’air», selon une haute-responsable de l’armée sioniste, qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat.

L’objectif de cet entrainement surprise «n’était pas de voir comment Israël mènerait la guerre contre le Hezbollah», mais plutôt de «voir comment réagir dans le cas où elle éclaterait», a indiqué la responsable.

«C’est une question de transition d’une routine à une situation qui n’a rien de routinier, quand on se prépare à ce que ce soit autre chose», a-t-elle expliqué.

Elle n’a pas expliqué quel scénario a été choisi pour simuler une guerre dimanche, indiquant qu’il s’agissait «du Hezbollah qui commet une attaque contre nos troupes».

Une fois que «l’attaque» a eu lieu, les troupes se sont précipitées vers la frontière au nord pour deux jours d’entrainement. Les participants étaient «les membres de la 769ème et 300ème brigade régionale de la 9ème division du Commandement du Nord», ainsi que «la brigade d’infanterie Golani, la brigade Commando et d’autres unités de forces spéciales».

Afin de transporter les soldats, l’aviation de l’ennemi a fourni deux avions «Hercule» et des hélicoptères. L’armée de l’air israélienne a également réalisé une fausse mission de reconnaissance, pour l’exercice.

L’entraînement a été réalisé sous la surveillance du médiateur de l’armée de l’occupation et une équipe d’une dizaine de soldats. Le chef d’état-major Gadi Eisenkot et d’autres membres du personnel de l’armée sioniste sont venus durant l’exercice, afin de rencontrer le général de «division du Commandement du nord» Yoel Strick, le chef de «la 91ème division» Amir Baram et d’autres hauts-responsables impliqués.

Durant sa visite, Eisenkot a évoqué la nécessité de ce type d’exercices, et a déclaré à ses collègues que «la meilleure façon d’éviter la guerre, c’est de s’assure que l’on soit prêt».

«Suite à l’exercice, le Commandement du nord a repris ses activités habituelles», a précisé la responsable.

Elle a souligné que «cet exercice, bien qu’il ait été une surprise pour les participants, était en préparation depuis un certain temps».

Source: sites web et rédaction