noscript

Please Wait...

L’ex-patron du FBI prévoit de confirmer les pressions exercées par Trump

L’ex-patron du FBI prévoit de confirmer les pressions exercées par Trump
folder_openAmériques access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

James Comey, l'ex-directeur du FBI limogé par Donald Trump, pourrait être auditionné en public dès la semaine prochaine par la commission sénatoriale du Renseignement et prévoit de témoigner que le président américain a fait pression sur lui pour qu'il stoppe l'enquête sur les connexions russes de Michael Flynn, rapporte mercredi la chaîne de télévision CNN citant une source proche du dossier.

L’ex-patron du FBI prévoit de confirmer les pressions exercées par Trump

Ce dernier, éphémère conseiller à la sécurité nationale du président républicain, a été contraint à la démission le 13 février dernier à la suite de révélations sur une conversation avec l'ambassadeur russe à Washington avant l'investiture de Trump.

Il est apparu que Flynn avait tenu sous silence une partie du contenu de cette discussion avec l'ambassadeur Sergueï Kislyak.

James Comey a été limogé le 9 mai par Donald Trump.

Selon des informations d'abord révélées par le New York Times, Trump lui aurait demandé, dès le lendemain de la démission de Flynn, de mettre un terme à l'enquête sur les contacts russes de son ex-conseiller à la sécurité nationale.

L'avocat de Trump cité à son tour à comparaître sur la Russie

Dans le même contexte, l'avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, a été à son tour cité à comparaître dans l'enquête tentaculaire sur une éventuelle ingérence russe dans la présidentielle américaine, devant la commission du Renseignement de la Chambre des représentants, a annoncé cette dernière mercredi.

La pression est sérieusement montée ces derniers jours sur la Maison Blanche, avec des enquêtes, à la fois du FBI et du Congrès, dont les étaux se resserrent chaque jour davantage autour du président américain.

La commission du Renseignement a désormais approuvé les citations à comparaître de M. Cohen ainsi que de Michael Flynn, ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump.

Le général Flynn avait dû démissionner en février, trois semaines après l'investiture de M. Trump, pour avoir dissimulé ses contacts fin 2016 avec l'ambassadeur russe à Washington.

Contrairement à Michael Flynn, qui est une cible connue des enquêteurs, on ne connaît pas les raisons pour lesquelles les parlementaires de la Chambre veulent entendre l'avocat Michael Cohen.

«Dans le cadre de notre enquête sur les mesures de la Russie pendant la campagne 2016, nous avons approuvé ce jour les citations à comparaître de plusieurs individus pour recueillir leurs témoignages, des documents personnels et professionnels», a expliqué le président républicain de la commission, Mike Conaway.

«Nous espérons», a-t-il ajouté, «que quiconque appelé à témoigner ou produire des documents se pliera à cette demande, pour que l'on puisse réunir toutes les données dans le cadre de notre enquête».

M. Cohen a passé plusieurs années en tant qu'avocat principal de la Trump Organization, le groupe new-yorkais du milliardaire, désormais géré par ses proches.

Les enquêteurs s'intéressent par ailleurs à Jared Kushner, gendre et conseiller spécial de Donald Trump.

L'investigation du FBI, elle, est désormais dirigée par le procureur spécial Robert Mueller, qui doit faire la lumière sur une possible «coordination» entre l'équipe de campagne de Donald Trump et des responsables russes.

Source: agences et rédaction

Comments

//