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Quels sont les investissements financiers et militaires de Trump en Arabie?

Quels sont les investissements financiers et militaires de Trump en Arabie?
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Donald Trump a entamé vendredi sa première tournée à l'étranger en tant que président des États-Unis. L'Arabie sera la première étape, suivie d'une tournée dans l'entité sioniste, puis le Vatican et puis Bruxelles où il assistera au sommet de l'Otan et enfin en Scissile où il prendra part au sommet du G7.

Quels sont les investissements financiers et militaires de Trump en Arabie?

De fait, Riyad sera la destination de plusieurs présidents, rois et émirs arabes qui tiennent à prêter allégeance au «chah américain» et à assister à la proclamation du nouveau mandat américain dans la région.

L'Arabie, alliée des États-Unis!

Soudain, l'Arabie s'est transformée aux yeux de l'administration américaine, d'un pays qui parraine le terrorisme et qui finance les attentats dans le monde, en pays puissant et ami, représentant le cœur du monde islamique. Un pays placé au centre des intérêts des États-Unis. De fait, les efforts américains se concentrent dans la prochaine période sur l'alliance avec le royaume et les pays du Golfe, afin de combattre le terrorisme. Ce dernier illustré bien sûr par «l'Iran». Le second objectif consiste à renverser le président Assad et son régime.

Le secrétaire d'État américain, John Kelly, avait pavé la voie à la visite de Trump en Arabie en disant que les relations américano-saoudiennes «étaient et demeurent fermes, le royaume étant un pays central pour la stabilité de cette partie du monde». Il a expliqué que ce serait la première étape de la tournée étrangère du président américain, «dans le but d'y exprimer le respect au monde islamique, ce pays étant le cœur de ce monde».

Mais selon Kelly, les États-Unis ont des «intérêts économiques énormes et vitaux» dans ce pays. Un fait qui exige la préservation de ces intérêts.

Trump garantit les transactions post-présidentielles

Donc ce n'était point un changement soudain des règles du jeu, provoqué par les résultats de la visite du second prince héritier Mohammad Ben Salmane à Washington, en mars dernier. Ni une nouvelle conviction du président américain en raison des conseils des assistants de Trump de remettre en question ses politiques dans la région…Ce sont plutôt les effets des dollars saoudiens qui ont pleuvoté sur Trump et continueront à le faire tout au long de son mandat et même dans la période qui suivra.

Trump a promis au monde que l'Arabie payera le prix de tout effort américain visant à la protéger. Elle payera aussi des indemnités pour tout soldat américain tué dans cette mission. Le voici qui s'apprête à mettre en œuvre ses promesses, dans un contexte de soumission saoudienne totale.

En effet, Trump n'a pas eu besoin de beaucoup de déclarations et d'intimidation pour que les responsables saoudiens affluent à Washington où ils lui ont proposé les offres d'investissements et d'armement. Il a même posé une condition à sa visite en Arabie: Qu'elle soit précédée d'une déclaration, faite par le royaume et les pays du Golfe, sur la valeur et le montant des transactions.

300 milliards de dollars et plus!

L'Arabie s'est engagée à avancer 40 milliards de dollars pour des investissements dans les infrastructures américaines. Les sources de Bloomberg avaient révélé que le Trésor saoudien annoncera les plans des investissements lors de la visite de Trump.

Le ministre saoudien de l'Énergie, Khaled Faleh, a annoncé que les infrastructures américaines constituaient notamment des investissements attrayants.

La Maison Blanche avait publié un communiqué selon lequel le président américain appelle à développer un programme américano-saoudien par des groupes communs, qui dirigent des investissements dans les domaines de l'Énergie, de l'Industrie, des infrastructures et de la Technologie.

On prévoit que le montant du programme atteigne les 200 milliards de dollars dans les quatre  prochaines années.

Avant la visite de Trump en Arabie, des discussions ont eu lieu sur une série de transactions d'armes dont la valeur est estimée à 100 milliards de dollars. Des transactions que la précédente administration américaine avait suspendues durant les derniers mois du mandat d'Obama. C'était en raison de rapports ayant condamné les violations saoudiennes des droits de l'homme et des crimes commis par les forces saoudiennes dans la guerre contre le Yémen.

Les sources de la Maison Blanche ont indiqué que l'accord sur les transactions en question était dans la dernière étape et sera signé avant l'arrivée de Trump en Arabie.

L'Iran, la Syrie et le Yémen, dans l'œil du cyclone

Dans le contexte des transactions conclues entre Trump et l'Arabie, il fallait annoncer une série d'engagements américains nécessaires au spectacle politique et financier. Ces engagements ne s'opposent point à la carte tracée par Washington pour le pouvoir dans le royaume. Une carte dont le tracé rassure Mohammad Ben Salman. De fait, ce dernier s'était prononcé sur les engagements américains lors de son interview à la chaine télévisée Al-Arabiya. Des engagements concernant notamment le trio Iran-Syrie-Yémen. Ce trio aux angles aigus que l'Arabie a échoué à arrondir ou à briser. Il a été donc nécessaire de recourir à l'ami américain pour l'affronter.

Les prises de position du secrétaire d'État américain, John Kelly, furent plus tendues dans la mesure où il a menacé d'imposer des sanctions économiques et militaires fermes sur l'Iran. Concernant la Syrie, il a indiqué que les jours du président Assad au pouvoir étaient comptés et que le compte à rebours de la chute du président syrien a commencé.

Le haut responsable américain a ajouté que «Daech» n'était pas la seule source du terrorisme, mais aussi l'Iran, le Hezbollah et les Houthies.

Mais Trump entreprendra-t-il de renverser la table et les  équilibres régionaux et internationaux en faveur des gouverneurs de l'Arabie?

Trump considère que ce qu'il encaissera constitue un lot pour les actions du passé. Il avait clairement dit qu'il ne travaillait pas comme garde des pays du Golfe. Mais si l'Arabie choisit de  provoquer le conflit, les usines d'armes américaines sont toujours prêtes à lui fournir les arsenaux, tant que les dollars saoudiens affluent sans arrêt.

Source : Al-Ahednews, traduit par l’équipe du site

 

 

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