noscript

Please Wait...

Tunisie: 18 personnes condamnées, dont deux à mort, pour terrorisme

Tunisie: 18 personnes condamnées, dont deux à mort, pour terrorisme
folder_openAfrique access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Deux Tunisiens ont été condamnés à mort et 16 autres à des peines allant de quatre à 36 ans de prison pour deux affaires de terrorisme remontant à 2014, a annoncé le Parquet mercredi.

Tunisie: 18 personnes condamnées, dont deux à mort, pour terrorisme

Sur ces 18 personnes, neuf sont en détention. Les neuf autres sont en fuite et ont été jugées par contumace, a précisé à l'AFP son porte-parole, Sofiène Sliti.

En octobre 2014, quelques jours avant des élections législatives, la police avait encerclé une maison du quartier populaire de Oued Ellil, près de Tunis, où s'étaient retranchés des hommes et femmes terroristes. La nuit précédente, des heurts avaient opposé à Kébili (sud) les forces de l'ordre à des terroristes ayant tué un gardien. C'est suite aux informations fournies par deux d'entre eux, une fois arrêtés, que l'assaut contre la maison près de la capitale avait été lancé. Un gendarme avait été tué à Oued Ellil ainsi que six terroristes --cinq femmes et un homme, selon les autorités.

La peine capitale continue à être prononcée

Mercredi, neuf personnes se trouvant en détention ont été reconnues coupables d'implication dans la fusillade de Oued Ellil, et ont écopé à ce titre de peines de prison allant de quatre à 24 ans «pour appartenance à un groupe terroriste», a indiqué le Parquet. Parmi elles, deux ont aussi été condamnées à la peine capitale pour «homicide volontaire» pour le meurtre du gardien à Kébili.

Les condamnations à la peine capitale continuent à être prononcées en Tunisie alors que le pays observe un moratoire depuis 1991. La loi antiterroriste adoptée en juillet 2015 a maintenu la peine de mort malgré les appels de plusieurs ONG à son abolition.

Le pays frappé par plusieurs attentats

Les neuf personnes en fuite ont de leur côté écopé de 36 ans de prison pour «appartenance à un groupe terroriste», et «implication dans des crimes terroristes», a dit le porte-parole du Parquet.

Depuis sa révolution en 2011, la Tunisie a été frappée par plusieurs attentats, dont trois majeurs en 2015 revendiqués par «Daech». Les autorités affirment que la situation sécuritaire est «sous contrôle» aujourd'hui mais appellent toujours à la vigilance.

Source : AFP et rédaction

Comments

//