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Allemagne: le chômage reste à son plus bas niveau en avril

Allemagne: le chômage reste à son plus bas niveau en avril
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Le taux de chômage en Allemagne est resté fixé en avril à 5,8%, son plus bas niveau depuis la réunification du pays il y a plus d'un quart de siècle, selon des données publiées mercredi.

Allemagne: le chômage reste à son plus bas niveau en avril

Conformément aux attentes des analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset, le taux de chômage de la première économie européenne s'est donc stabilisé au niveau auquel il était descendu en mars.

Le nombre de chômeurs a lui diminué de 11.000 personnes par rapport à mars, en données corrigées des variations saisonnières.

«Avec la reprise printanière qui se poursuit, le nombre de personnes sans emploi a de nouveau nettement reculé en avril. La bonne évolution du marché du travail se poursuit», s'est réjoui, dans un communiqué, Detlef Scheele, le chef de l'Agence allemande pour l'emploi.

En chiffres bruts, moins représentatifs d'une tendance de fond mais référence dans le débat public, le taux de chômage est passé de 6% en mars à 5,8% aussi en avril, tandis que le nombre de demandeurs d'emplois s'est élevé à 2,57 millions de personnes en avril, une baisse de 93.000 par rapport au mois précédent.

L'Agence allemande pour l'emploi a une définition plus restrictive du chômage que l'Office européen des statistiques Eurostat, qui a publié mardi un taux de chômage à 3,9% pour l'Allemagne en mars. Eurostat se base sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT), qui notamment ne décompte plus comme chômeurs les personnes ayant travaillé au moins une heure dans la semaine.

«Le marché du travail allemand reste solide comme un roc», a commenté Carsten Brzeski, économiste d'ING-Diba, soulignant qu'il «reste un moteur important de croissance pour l'économie tout entière».

Mais parmi les forces du secteur de l'emploi en Allemagne, l'économiste discerne tout de même des faiblesses: «un secteur des bas salaires encore énorme et se réduisant difficilement» et «un nombre restant élevé des chômeurs longue durée ainsi que la part de temps partiels», alors que beaucoup de femmes en Allemagne ne travaillent pas à temps plein.

Source: agences et rédaction

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