noscript

Please Wait...

ramadan2024

Assad: les USA empêchent l’OIAC d’enquêter sur l’incident à Khan Cheikhoun

Assad: les USA empêchent l’OIAC d’enquêter sur l’incident à Khan Cheikhoun
folder_openSyrie access_time depuis 6 années
starAJOUTER AUX FAVORIS

Selon le président syrien, les allégations des responsables américains et occidentaux sur les armes chimiques ont pour but de soutenir les terroristes en Syrie.

Assad: les USA empêchent l’OIAC d’enquêter sur l’incident à Khan Cheikhoun

Washington et ses alliés ne laissent pas l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) enquêter sur l’incident dans la ville syrienne de Khan Cheikhoun, a déclaré Bachar el-Assad dans une interview accordée à la chaîne vénézuélienne teleSUR.

«Cela a été répété la semaine dernière, quand nous avons appelé à enquêter sur l'utilisation présumée d'armes chimiques dans la ville de Khan Cheikhoun. Les États-Unis et leurs alliés n'ont pas laissé l'OIAC enquêter et donner ses conclusions», a indiqué le président syrien.

Selon Assad, si l'OIAC ne mène pas l'enquête, Washington pourra simuler l'utilisation d'armes chimiques quelque part en Syrie, afin de justifier une intervention militaire pour soutenir les terroristes.

À la question de savoir si la Syrie dispose d’armes chimiques comme le Pentagone le prétend, le président Assad a assuré qu’il ne faut pas prêter foi aux allégations des responsables du Pentagone.

«Ils disent des choses qui servent leurs politiques et ne disent pas ce qui reflète la réalité et les faits sur le terrain», a-t-il renchéri.

Interrogé sur le souhait de la Syrie d’obtenir des systèmes antimissiles modernes de la part de la Russie, le président Assad a indiqué qu’il était normal de se procurer de tels systèmes pour faire face aux menaces aériennes d’«Israël» ou celles dues aux missiles américains, notamment après la dernière agression américaine contre la base aérienne d'Al-Chaayrate en Syrie.

Quant au rôle qu’«Israël» joue dans la guerre contre la Syrie, le président Assad a fait savoir qu’«Israël» avait attaqué directement les positions de l’armée syrienne par le biais de l’aviation, de l’artillerie et des missiles et que cette entité avait soutenu en même temps les terroristes en armes et au niveau logistique.

À propos de ce qu’il pense des politiques actuelles de Donald Trump dans le monde, notamment en Syrie, le président Assad a souligné qu’évaluer la politique étrangère du président américain était une perte de temps, car il exécute les diktats des services de renseignement, du Pentagone et des grandes sociétés aux États-Unis.

Faisant allusion à la coopération entre la Russie et de la Chine au sein du Conseil de sécurité pour faire face aux tentatives des États-Unis et de leurs alliés de légaliser à la fois le rôle des terroristes en Syrie et l’intervention dans ce pays, le président Assad a dit que la Syrie et la Chine coopéraient actuellement sur les questions sécuritaires.

À la question de savoir si certains pays parmi les 86 pays membres de la coalition qui attaquent la Syrie participeraient à la reconstruction, le président al-Assad a répondu :

«Non. Tout pays qui s’est dressé contre le peuple syrien et qui a contribué au sabotage et à la destruction n’a pas de place dans la reconstruction de la Syrie. »

M. Assad a noté que le scénario observé en Venezuela rappelle énormément celui de la Syrie, parce que c’est le gouvernement américain qui est derrière dans les deux cas.

«Bien entendu, ils (scénarios, ndlr) sont identiques, parce que la partie qui les met en œuvre est la même. Il s'agit des États-Unis en tant que maestro et des États occidentaux qui forment le chœur», a-t-il souligné.

Selon Bachar Assad, pendant des dernières décennies des États de l'Amérique latine s'affirment comme défenseurs de leurs peuples, ce qui est inacceptable pour le gouvernement américain.

«C'est pourquoi ils utilisent tout ce qui se passe dans le monde, de la révolution orange en Ukraine et jusqu'à la rébellion récente, ainsi que des événements se déroulant dans les pays de l'est, en Libye, en Syrie, au Yémen pour l'appliquer en Amérique latine», a-t-il conclu.

Source : agences et rédaction

Comments

//