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France/Présidentielle: Le Pen attaque Macron sur le «terrorisme» et la mondialisation

France/Présidentielle: Le Pen attaque Macron sur le «terrorisme» et la mondialisation
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Marine Le Pen a insisté lundi, au lendemain de sa qualification pour le second tour de l'élection présidentielle, sur la lutte contre le «terrorisme» et ce qu'elle appelle la «mondialisation sauvage», deux thèmes par lesquels elle entend se démarquer de son adversaire, Emmanuel Macron.

France/Présidentielle: Le Pen attaque Macron sur le «terrorisme» et la mondialisation

«Je suis venue pour démarrer cette campagne de second tour de la seule manière que je connaisse, à savoir sur le terrain, avec le peuple français, pour attirer leur attention sur des sujets éminemment importants. Aujourd'hui celui du terrorisme islamiste, dont le moins que l'on puisse dire, c'est que M. Macron est faiblard», a dit Mme Le Pen, en visite sur un marché à Rouvroy, dans le nord.

Et de poursuivre: «Voilà donc quelqu'un qui se présente à l'élection présidentielle et qui n'a pas de programme pour mettre en protection le peuple français face au danger du terrorisme islamiste».

Elle a également, comme la veille, présenté le scrutin comme un «référendum pour ou contre la mondialisation sauvage».

Par ailleurs, la candidate d'extrême droite a dénoncé un «front républicain tout pourri» qui «essaie de se coaliser» autour de M. Macron.

«Le vieux front républicain tout pourri, dont plus personne ne veut, que les Français ont dégagé avec une violence rare, essaie de se coaliser autour de M. Macron. J'ai presque envie de dire tant mieux!», a lancé Mme Le Pen. Le «front républicain» est la formule couramment utilisée pour désigner les responsables politiques de toute obédience qui appellent à faire barrage à l'extrême droite quel que soit le candidat en face.

La majorité de la classe politique française, à gauche comme à droite, a appelé dès dimanche soir à voter pour M. Macron, contre la candidate du Front national.

L'extrême droite espère cependant récupérer des voix dans les rangs de la «France insoumise», menée par le tribun de la gauche radicale, Jean-Luc Mélenchon qui, après une percée spectaculaire, n'a pas donné de consigne de vote. Les souverainistes qui ont voté pour des petits candidats et la frange la plus conservatrice de la droite pourraient aussi lui apporter des voix.

Mme Le Pen a assuré n'avoir «pas de déception» quant à son score au premier tour dimanche (21,43% selon les derniers résultats), derrière M. Macron (23,75%). «Nous sommes des challengers pleins d'espérance et de dynamisme», a-t-elle assuré.

La campagne pour le deuxième tour, le 7 mai, a commencé dès lundi entre la dirigeante d'extrême droite anti-Europe et anti-mondialisation et l'ancien ministre de l'Economie pro-européen, novice en politique, jamais élu, sans parti, qui a réussi à sortir en tête du premier tour.

Source: agences et rédaction

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