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Syrie: Moscou pose son veto à la résolution occidentale au Conseil de sécurité de l’ONU

Syrie: Moscou pose son veto à la résolution occidentale au Conseil de sécurité de l’ONU
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En pleine crise diplomatique suite au bombardement d'une base syrienne par Washington, qui accuse sans preuve Damas d'être responsable de l'attaque chimique présumée de Khan Cheikhoun, Moscou a utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU.

Syrie: Moscou pose son veto à la résolution occidentale au Conseil de sécurité de l’ONU

Le 12 avril, la Russie a mis son veto au projet de résolution présenté par la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis au Conseil de sécurité de l'ONU. Parmi les quinze membres du Conseil, la Bolivie a voté contre cette résolution, dix ont voté pour et trois se sont abstenus (Chine, Kazakhstan, Ethiopie).

Celle-ci exigeait que le gouvernement syrien fournisse un accès total à tous ses sites militaires aux enquêteurs de l'ONU, sous peine de représailles militaires.

«En l'état, ce projet est pour nous inacceptable et nous n'allons pas voter en sa faveur, bien sûr. Nous allons voter contre si nos partenaires n'écoutent pas nos appels», avait déclaré avant le vote le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guennadi Gatilov, cité par l'agence de presse Interfax.

Mercredi, le Royaume-Uni a dit être arrivé aux mêmes conclusions que les Etats-Unis. Des scientifiques britanniques qui ont analysé des échantillons du site de l'attaque ont conclu à l'usage de sarin ou d'un agent neurotoxique similaire, selon l'ambassadeur du Royaume-Uni à l'ONU.

«Pour cette raison, le Royaume-Uni partage les conclusions des Etats-Unis, qu'il est fortement probable que ce soit le régime (de Bachar al-Assad) qui est responsable de l'attaque contre Khan Cheikhoun le 4 avril», a déclaré Matthew Rycroft devant le Conseil de sécurité de l'ONU.

L'ambassadeur russe Vladimir Safronkov a fait part de ses doutes sur les arguments britanniques, se disant «abasourdi par ces conclusions».

«Personne n'a encore visité le site» de l'attaque chimique présumée. «Comment pouvez-vous savoir cela ?», a-t-il demandé.

L'envoyé spécial des Nations unies en Syrie a exhorté les Etats-Unis et la Russie à s'entendre sur une voie à suivre pour mettre fin à la guerre et pour préparer le terrain à une «véritable négociation».

Source : agences et rédaction

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