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Bachar el Assad: «pas d’autre choix que la victoire»

Bachar el Assad: «pas d’autre choix que la victoire»
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Le président syrien Bachar el Assad déclare dans une interview publiée jeudi qu'il n'y a «pas d'autre choix que la victoire» dans la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans, expliquant ne rien attendre des pourparlers de paix qui se tiennent par intervalles à Genève et à Astana au Kazakhstan.

Bachar el Assad: «pas d’autre choix que la victoire»

Cette interview, accordée au quotidien conservateur croate Vecernji List (Journal du soir), est diffusée par l'agence de presse syrienne Sana.

L’armée syrienne semble inattaquable dans les secteurs de l'ouest de la Syrie où il a consolidé son pouvoir avec l'aide décisive de l'armée russe et des alliés.

Dans l'interview diffusée jeudi, Bachar el Assad réaffirme son objectif d'infliger une défaite totale aux terroristes. Il réaffirme aussi son rejet de création d'un Etat fédéral réclamé par les groupes kurdes dans le nord de la Syrie.

«Comme je l'ai dit il y a un certain temps, nous avons un grand espoir qui augmente. Et cet espoir est construit sur la confiance, car, sans confiance, il n'y aurait pas d'espoir. Dans tous les cas, nous n'avons d'autre choix que la victoire», déclare le président syrien.

«Le sens perverti du djihad»

«Si nous ne remportons pas cette guerre, cela voudra dire que la Syrie sera rayée de la carte. Nous n'avons pas d'autre choix que de faire face à cette guerre et c'est la raison pour laquelle nous sommes confiants, nous sommes persévérants et nous sommes déterminés», a-t-il déclaré.

Les terroristes ont ces dernières semaines lancé deux grandes offensives contre les forces gouvernementales en attaquant la capitale Damas et au nord de la ville de Hama. L'armée syrienne affirme que ces deux offensives ont été repoussées.

Evoquant ces offensives, Bachar al Assad déclare que «l'opposition qui existe est une opposition djihadiste dans le sens perverti du djihad».

Le gouvernement syrien qualifie tous les groupes qui le combattent de terroristes. Ils prennent leurs ordres à l'étranger, notamment en Turquie, en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis.

«C'est la raison pour laquelle nous ne pouvons pas, dans la pratique, parvenir à un résultat concret avec cette partie de l'opposition (par des discussions)», déclare le président syrien. «La preuve en est que, lors des négociations à Astana, ils ont lancé leur attaque des villes sur les villes de Damas et Hama et d'autres parties de la Syrie, répétant le cycle du terrorisme et le meurtre d'innocents».

Les négociations d'Astana ont été lancées sous l'égide de la Russie et de la Turquie, laquelle soutient l'«opposition». Les deux pays ont mis en place une trêve entre l'armée syrienne et les terroristes qui a été violée depuis.

D'autres discussions, sous l'égide de L'Onu, se tiennent régulièrement à Genève mais elles n'ont abouti à rien.

Source : sites web et rédaction

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