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«La France, notre premier ennemi», selon un émir d’«Al-Qaïda»

«La France, notre premier ennemi», selon un émir d’«Al-Qaïda»
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Dans un entretien donné à Al Massar, l’hebdomadaire publié par «Al-Qaïda» au Yémen, Iyad ag-Ghali, émir d’un nouveau groupe extrémiste, explique sa stratégie et cible la France.

«La France, notre premier ennemi», selon un émir d’«Al-Qaïda»

«C’est la France qui reste notre ennemi historique dans cette partie du monde islamique. La France et ceux qui l’aident, comme l’Amérique, l’Allemagne, la Suède, et d’autres pays de l’Afrique de l’Ouest qui les ont rejoints : le Tchad, la Guinée, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Sénégal ou encore le Niger».

Dans un entretien publié dans le nouveau numéro de l’hebdomadaire de la branche yéménite d’«Al-Qaïda», Al Massar, daté du 3 avril, Iyad Ag Ghali, figure des groupes extrémistes armés au Sahara et au Sahel, évoque la stratégie du nouveau mouvement extrémiste dont il est devenu le chef en février dernier : «Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans au Maghreb islamique».

Ce mouvement est une fusion des principaux groupes armés de la région dont certains ont contrôlé le nord du Mali pendant près de dix mois, à la faveur d'une rébellion touareg, à partir du printemps 2012 : le sien, Ansar Dine, qu’il a fondé en 2012, «al-Mourabitoune» de Mokhtar Belmokhtar, et l’émirat du Sahara, une branche d’«Al-Qaïda» au Maghreb islamique (AQMI) dirigée par Djamel Okacha, alias Yahia Abou al-Hammam.

Le groupe affirme avoir prêté allégeance à Ayman al-Zawahiri, actuel dirigeant d'«Al-Qaïda».

«Aujourd’hui, la situation militaire [au Mali] est stable. L’ennemi français et ses alliés se sont concentrés dans les grandes villes avec seulement quelques mouvements et ratissages terrestres et aériens, et quelques tentatives pour fructifier des renseignements et recruter des espions».

Il aborde également des aspects de sa politique militaire : «Le plus important, c’est d’être présents sur la plus vaste zone géographique possible, œuvrer toujours à harceler l’ennemi là où il se trouve, gagner l’adhésion populaire, adopter la guérilla tout en utilisant des méthodes [de combat] classiques».

Source : middleeasteye et rédaction

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