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Le départ d’Assad n’est plus une priorité des États-Unis en Syrie

Le départ d’Assad n’est plus une priorité des États-Unis en Syrie
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L’attitude de Washington sur l’avenir politique du président Bachar el-Assad a évolué à en croire les deux déclarations faites ce jeudi. Quant à Paris et à Londres, ils ne sont toujours pas prêts à revenir sur leur position.

Le départ d’Assad n’est plus une priorité des États-Unis en Syrie

La priorité de la politique syrienne des Etats-Unis n'est plus d'obtenir le départ du président Bachar el-Assad, a annoncé jeudi l'ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations unies, Nikki Haley.

«Notre priorité n'est plus de nous asseoir ici et de nous focaliser sur les moyens de faire partir Assad. Notre priorité est de regarder vraiment comment nous pouvons faire progresser les choses, avec qui nous devons travailler pour améliorer véritablement le sort des gens en Syrie», a-t-elle dit devant un petit groupe de journalistes.

«Nous ne pourrons pas forcément nous focaliser sur Assad comme l'a fait la précédente administration», a-t-elle ajouté.

Plus tôt dans la journée de jeudi, le secrétaire d'État américain Rex Tillerson, en visite officielle à Ankara, avait fait entendre que c'était au peuple syrien de décider de l'avenir de Bachar el-Assad.

Lors de la campagne électorale qui l'a porté au pouvoir, Donald Trump a souligné, concernant le dossier syrien, qu'il fallait établir des priorités et qu'il s'agirait d'abord d'en finir avec l'organisation terroriste «Daech» avant de se pencher sur l'avenir du président syrien.

Si Washington annonce de lui-même l'assouplissement de sa position sur la Syrie, celle de pays comme la France et le Royaume-Uni reste la même à en juger par les déclarations des ambassadeurs à l'Onu de ces deux États.

François Delattre a ainsi rappelé que la France avait à maintes reprises déclaré que «Bachar el-Assad ne pouvait pas faire partie de l'avenir du pays».

Quant à Matthew Rycroft, il a déclaré qu'Assad «ne pouvait pas être un leader capable d'unir la Syrie. Il doit quitter son poste dans le cadre de la période de transition et du règlement politique que nous tentons d'obtenir par le biais des négociations».

Source: agences et rédaction

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