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Le Pentagone admet à demi-mot au moins 200 victimes collatérales à Mossoul

Le Pentagone admet à demi-mot au moins 200 victimes collatérales à Mossoul
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Le Pentagone a confirmé mardi que des civils avaient été tués dans des bombardements de Mossoul par les forces de la coalition internationale «anti-Daech». Il ajoute cependant qu’aucun changement de tactique n’était envisagé pour la prise de Mossoul, où la situation tourne à la catastrophe humanitaire, selon le président irakien.

Le Pentagone admet à demi-mot au moins 200 victimes collatérales à Mossoul

Mercredi 29 mars, le général Steve Townsend, commandant suprême des Etats-Unis en Irak, a admis qu'il était possible que la coalition dirigée par les États-Unis ait eu un rôle dans les explosions à Mossoul qui ont tué des civils.

«D'après mon évaluation préliminaire, nous avons probablement eu un rôle dans ces pertes», a dit le général cité par Reuters lors d'une conférence de presse au Pentagone.

Précédemment la chaîne de télévision kurde irakienne Rudaw avait annoncé que plus de 200 civils avaient été tués par des frappes aériennes sur le quartier d'Al-Djadida, à Mossoul.

Intervenant devant les journalistes, Farhan Haq, le porte-parole adjoint du secrétaire général de l'Onu a exprimé l'inquiétude des Nations unies quant au grand nombre de victimes parmi la population civile et Sergueï Lavrov, le ministre russe des Affaires étrangères, a annoncé que Moscou avait demandé un point de presse spécial au Conseil de sécurité au sujet des actions des États-Unis.

Selon le chef de la diplomatie russe, la Russie a l'intention de poser des questions et de «placer la situation sous son contrôle le plus rigoureux». Il a ajouté que la Russie suivait de près l'opération de Mossoul depuis son début.

Selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 260 000 personnes ont déjà quitté la ville, tandis que l'ONU fait état de plus de 400 000 habitants se trouvant sous le contrôle des extrémistes. Dans les quartiers de Mossoul contrôlés par «Daech», les habitants n'ont pas accès aux produits de première nécessité. Pourtant ils ont peur de partir car des snipers tirent sur tous ceux qui tentent de fuir.

Le président d'Irak Fouad Massoum a qualifié la situation à Mossoul de catastrophe humanitaire.

Source: agences et rédaction

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