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«Israël» n’a pris «aucune mesure» pour limiter la colonisation depuis décembre (émissaire ONU)

«Israël» n’a pris «aucune mesure» pour limiter la colonisation depuis décembre (émissaire ONU)
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«Israël» n'a pris «aucune mesure» pour se conformer à la résolution de l'ONU adoptée fin décembre condamnant les colonies et dénoncée par l'administration Trump, a déclaré vendredi l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient, Nickolay Mladenov.

«Israël» n’a pris «aucune mesure» pour limiter la colonisation depuis décembre (émissaire ONU)

Alors que la résolution appelait «Israël» à se garder de toute activité liée aux colonies, «aucune mesure en ce sens n'a été prise» dans les trois derniers mois, a indiqué Mladenov dans son premier rapport au Conseil de sécurité depuis l'adoption de cette résolution.

Fin décembre, le président-élu Donald Trump avait vilipendé l'administration Obama pour n'avoir pas mis son veto à ce texte dénonçant les colonies, comme elle le faisait depuis 1979.

L'administration Obama avait justifié sa décision de laisser passer le texte par sa frustration envers l'attitude d'«Israël».

Le début de l'année 2017, en particulier, a vu une «pointe» dans les annonces de colonies illégales que Mladenov a qualifiée de «profondément inquiétante».

«Israël» a en effet procédé en janvier à cinq annonces d'extension de colonies portant sur plus de 6.000 logements en Cisjordanie et à Jérusalem-Est occupées.

Mladenov a également qualifié d'«inquiétante» l'adoption le 6 février par le Parlement israélien d'une loi dite de «régularisation» de logements existants.

Si elle est appliquée, cette loi pourrait permettre la «régularisation rétroactive» de milliers de logements et représenterait «un changement majeur de la position israélienne» sur la question de la légalité dans les territoires occupés, a-t-il souligné.

Le rapport de Mladenov, qui soulignait aussi les actes de violence des deux camps, a alimenté une discussion à huis clos du Conseil de sécurité sur le conflit israélo-palestinien, sur fond de soutien renforcé de la nouvelle administration américaine à «Israël» et de trouble semé par les déclarations de Trump.

Selon l'ambassadeur britannique Matthew Rycroft, qui présidait la discussion, son pays a, «comme beaucoup d'autres», réaffirmé lors de la discussion vendredi «son engagement pour une solution à deux Etats», qui passe par la création d'un Etat palestinien coexistant avec «Israël» - une référence pour la communauté internationale.

La représentante américaine, l'ambassadrice adjointe Michele Sison, n'a fait pour sa part aucune déclaration à l'issue de cette discussion où aucune décision n'était en jeu.

Source : agences et rédaction

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