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La France annonce des mesures pour encadrer le retour des enfants d’extrémistes

La France annonce des mesures pour encadrer le retour des enfants d’extrémistes
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Le gouvernement français a annoncé jeudi des mesures pour améliorer la prise en charge du retour des enfants de Français engagés dans les filières takfiristes en Irak et en Syrie.

La France annonce des mesures pour encadrer le retour des enfants d’extrémistes

Les situations divergent, entre des cas de mineurs radicalisés partis seuls, des enfants d’extrémistes embrigadés par «Daech» comme combattants en tant que «lionceaux du califat» ou encore, le cas le plus fréquent, des enfants très jeunes ou nés sur place.

«Chaque situation sera évaluée par le parquet compétent et judiciarisée. Celui-ci décidera des poursuites pénales éventuelles et saisira le juge des enfants pour instaurer toute mesure de protection nécessaire», selon un communiqué des services du Premier ministre Bernard Cazeneuve.

Et de préciser: «Les enfants qui en auront besoin bénéficieront d'un suivi médico-psychologique adapté. Les professionnels chargés du suivi de ces mineurs seront formés et sensibilisés à cette problématique spécifique».

Environ 750 Français se trouvent actuellement en Irak et en Syrie aux côtés de «Daech», notamment à Mossoul et à Raqqa, selon la dernière évaluation des autorités françaises.

Le renseignement estime à 450 le nombre d'enfants de parents français ou partis de France se trouvant actuellement en Irak et en Syrie, dont au moins une vingtaine identifiés comme combattants.

Les services antiterroristes redoutent que ces enfants - enrôlés de force ou avec la bénédiction de leurs parents extrémistes - deviennent de «véritables bombes à retardement».

Certains ont déjà appris à tirer à la kalachnikov, à poser des bombes et ont assisté, voire participé, à des exactions d'une rare violence.

Depuis près de deux ans, «Daech» accentue ses efforts en faveur du recrutement d'enfants en publiant sur internet des vidéos mettant en scène des combattants préadolescents.

Emblématique de cette propagande, une vidéo de juillet 2015 a montré 25 enfants exécutant des prisonniers tournée dans le théâtre de Palmyre en Syrie.

Une autre a filmé un garçon de 12 ans, neveu du terroriste français Mohamed Merah (qui a tué en 2012 trois militaires et trois enfants et un enseignant dans le sud-ouest de la France), en train d'abattre un otage avec un pistolet, sans trahir aucune émotion.

«En leur apportant l'attention et les soins nécessaires, le gouvernement entend prévenir toute dégradation de la situation de ces jeunes, et favoriser leur insertion dans la société», soulignent les services du Premier ministre.

Source: agences et rédaction

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