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Décret migratoire: Trump promet d’aller «jusqu’à la Cour suprême»

Décret migratoire: Trump promet d’aller «jusqu’à la Cour suprême»
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Le juge fédéral de l’État américain d’Hawaï Derrick Watson a bloqué mercredi la nouvelle version du décret anti-immigration de Donald Trump, ce qui a provoqué une réaction virulente du président américain qui a promis d’«aller jusqu’à la Cour suprême» pour renverser la décision.

Décret migratoire: Trump promet d’aller «jusqu’à la Cour suprême»

À quelques heures seulement de l'entrée en vigueur de la nouvelle mouture du décret, le magistrat d'Hawaï Derrick Watson a estimé dans un jugement que la suspension temporaire du décret éviterait un «préjudice irréparable».

Devant une assemblée publique à Nashville, au Tennessee, le président américain a dénoncé la décision du juge:

«Nous allons nous battre (…). Nous irons aussi loin que nécessaire, jusqu'à la Cour suprême s'il le faut. Nous allons gagner», a lancé le président américain, dénonçant «un abus de pouvoir sans précédent» de la part des juges.

«Le décret qui a été bloqué était une version édulcorée du premier qui avait également été bloqué par un autre juge et n'aurait jamais dû l'être», a-t-il poursuivi.

La Constitution, a-t-il ajouté, très remonté, «donne au président le pouvoir de suspendre l'immigration lorsqu'il estime que c'est dans l'intérêt national».

«Je dois être gentil, sinon je vais être critiqué si je dis du mal des tribunaux», a-t-il encore ironisé.

La Maison-Blanche étudie actuellement les détails de la décision du juge.

Le nouveau décret sur l'immigration aurait dû entrer en vigueur au minuit à partir du 16 mars et suspendre l'accès aux États-Unis des citoyens iraniens, libyens, somaliens, soudanais, syriens et yéménites pour une durée de 90 jours. L'Irak, qui faisait partie de la liste des pays cités dans le décret précédent était par contre absent de celui-ci.

L'interdiction ne visera pas les personnes dont le visa a été accordé avant le 27 janvier dernier ou une carte de séjour américaine.

Le décret suspendra également pour 120 jours le programme d'accueil des réfugiés, bien qu'il ne touche pas ceux dont l'entrée dans le pays a déjà été approuvée.

Source: agences et rédaction

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