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François Fillon «accuse le gouvernement» d’un «climat de quasi-guerre civile»

François Fillon «accuse le gouvernement» d’un «climat de quasi-guerre civile»
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Le candidat de la droite à l'élection présidentielle, François Fillon, a «accusé» dimanche le gouvernement de laisser «se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile» qui perturbe la campagne, après des incidents visant plusieurs candidats.

François Fillon «accuse le gouvernement» d’un «climat de quasi-guerre civile»

«En tant qu’ancien Premier ministre, en tant qu’élu de la Nation, j’accuse solennellement le Premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d’un exercice serein de la démocratie. Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes», estime Fillon dans un communiqué.

«Quels que soient les candidats, ils doivent avoir le droit de s’exprimer et le gouvernement doit prendre des mesures pour que les casseurs et les ennemis de la démocratie cessent de perturber cette campagne présidentielle», ajoute-t-il.

François Fillon (@FrancoisFillon) Nous vivons dans une situation de quasi guerre civile qui vient perturber le cours normal de cette campagne. https://t.co/up4PKg9Ng6

Fillon mentionne un meeting à Toulon «perturbé par une manifestation», celui d'Emmanuel Macron mi-février. Et ce week-end «la ville de Nantes a été mise à sac par des manifestants d’extrême gauche» opposés à la venue de Marine Le Pen, et «des bus de militants ont été attaqués sur l’autoroute par des manifestants d’une extrême violence».

En outre, «tous les jours, une poignée de manifestants d’extrême gauche viennent perturber mes déplacements», déplore le candidat LR.

«Ces manifestations sont minoritaires. Les manifestants sont toujours les mêmes. Leur objectif est simple: perturber la campagne, décrédibiliser les élections, affaiblir la démocratie», déplore-t-il, en rappelant que «nous sommes en état d’urgence et pourtant, le gouvernement laisse faire».

Bernard Cazeneuve «regrette» une accusation «pas responsable»

A la suite de cette déclaration, le Premier ministre Bernard Cazeneuve a «regretté» lundi les propos de François Fillon, et a jugé que son accusation n'était «tout simplement pas responsable».

«La politique appelle, y compris pendant une période électorale, une dignité, une hauteur de vue et une exigence de vérité», a déclaré le Premier ministre, lors d'une visite au Salon de l'Agriculture, tôt lundi matin, en compagnie du ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll.

«Je peux comprendre que certains candidats soient tentés de dissimuler derrière des polémiques une difficulté à faire campagne», a-t-il ajouté.

«Il faut faire attention aux termes que l'on emploie», a affirmé Bernard Cazeneuve.

«Employer le terme de quasi guerre civile quand on est un responsable politique éminent et qu'on sait quel est le niveau de mobilisation des forces de sécurité dans notre pays, ça n'est tout simplement pas responsable», a-t-il ajouté.

Source: agences

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